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Olivier Maingain explique les vraies raisons du "non" au MR et au cdH (vidéo)

 
 

Olivier Maingain, le président du parti DéFI, a été la “star” de l’été politique 2017. Il a donné de l’espoir à l’un, à l’autre… puis il a agacé, restant inflexible sur sa ligne de conduite.

Sur le plateau de "C'est pas tous les jours dimanche", le président de DéFI, Olivier Maingain a expliqué pourquoi son parti refuse obstinément d’entrer au gouvernement francophone.

Mais tout d'abord, sur la question de savoir s'il est "scotché" au PS, il répond: "Soyons clair, j’ai beaucoup de reproches à faire au PS. Les scandales de ses mandataires sont insupportables comme le sont les scandales des mandataires MR et cdH. Ils partagent ensemble la même logique du pouvoir", déclare-t-il.  

Deux mois et demi après l'appel du cdH contre son ex-allié le PS, un statu quo s'est installé en Fédération Wallonie-Bruxelles, après le nouveau refus de DéFI lundi de s'engager avec le MR et le cdH.

Le président de DéFI demande toujours d'ouvrir des pourparlers avec le plus grand nombre de partis démocratiques francophones, et ce compris le PS, avec comme argument que l'enseignement mérite une union francophone pour une importante réforme.

Mais quelles sont les vraies raisons du "non" de DéFI? Pourquoi Olivier Maingain ne s'est pas assis autour d'une table avec le MR et le cdH?

"J’ai rencontré les différents partis lors de rencontres bilatérales. Je leur ai posé des questions séparément pour vérifier leurs intentions réelles. Quand vous entamez une négociation, vous avez l’espoir d’aboutir. Je ne vais pas m’asseoir à une négociation si je n’ai pas l’espoir d’aboutir. Je leur ai posé un certain nombre de conditions particulières. Et quand j’ai demandé à Benoit Lutgen s’il partageait ma volonté de mettre à l’écart les mandataires qui sont inculpés, il m’a répondu qu’il ne pouvait pas le faire. Moi, c’est mon éthique", a-t-il indiqué. 

Le 21 août dernier, Olivier Maingain, a par ailleurs avancé pas moins de 80 propositions que le parti amarante souhaite voir intégrées dans le futur programme de gouvernement en Fédération Wallonie-Bruxelles auquel il est invité à participer par le cdH et le MR.

"Mais j’ai constaté que les autres partis pratiquaient plutôt un jeu d’exclusion. La préoccupation n’était pas de parler de mes propositions mais d’exclure. Ecolo n’a pas voulu prendre ses responsabilités. Le PS a accepté de parler des 80 propositions. A un moment donné, le cdH m’a dit qu’il y avait de quoi discuter puis Monsieur Chastel (MR) m’a dit "pas avec le PS". J’ai constaté qu’il n’y avait pas moyen de faire un gouvernement d’union francophone. C'eût été intéressant de le faire (pour une réforme de l'enseignement notamment)."


 

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