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Le témoignage glaçant de victimes de l’attentat d’Istanbul : "C’était atroce, je ne savais pas quoi faire et je me suis couchée par terre"

Le témoignage glaçant de victimes de l’attentat d’Istanbul : "C’était atroce, je ne savais pas quoi faire et je me suis couchée par terre"
 
 

L’année nouvelle a commencé par un drame, à Istanbul cette fois. Parmi les 39 victimes innocentes de ce nouvel attentat : un jeune belge, inhumé ce mercredi en Flandre. Deux témoignages glaçants, à ce sujet, sur le plateau de "C'est pas tous les jours dimanche": le père du jeune homme décédé raconte comment il a appris la nouvelle et Jennifer, rescapée de l'attaque, fait le récit d'une nuit d'horreur.

Jennifer, jeune gantoise, avait prévu de passer la soirée à danser au Reina, ce night club d'Istanbul. Tout se passait bien jusqu'à l'arrivée de l'horreur. "C’était atroce. On était dans la zone fumeurs et à notre gauche, on s’est dit "tiens, il y a une dispute", on a entendu quelques coups. On s’est dit que c’était les hommes de la sécurité qui intervenaient. Finalement, on continuait à entendre le ‘tac tac tac’ et les gens ont continué à s’échapper, à fuir. D’autres se sont couchés au sol. Moi j’avais peur, je ne savais pas ce que je devais faire et je ne trouvais pas la porte de sortie. Je me suis couchée au sol et quelqu’un m’a dit de le suivre. J’ai suivi cette personne et j’ai trouvé une toute petite porte. Un jeune homme m’a tiré à l’intérieur et c’est là que je me suis cachée".


Comment savoir si c'est vraiment la police?

Jennifer va passer de nombreuses heures dans cette petite pièce. Ils sont nombreux à s’être réfugiés là et ils ont bloqué la porte avec un frigo. Quand, de l’autre côté , des hommes déclarent être de la police, personne ne les croit. "On a peur, tout simplement. On ne sait pas si c’est la police ou si ce n’est pas la police. On n’a aucune certitude et on a déjà vécu quelque chose d’horrible. On a peur de mourir, on a vraiment peur de mourir. On ne veut pas croire que ce sont les services de police qui arrivent pour vous libérer".


"J'ai directement essayé d'appeler mon fils"

Sur le plateau de "C’est pas tous les jours dimanche" se trouvait aussi Ali Akyil, le père de la victime belge de l’attentat. Son récit des heures qui ont suivi l’attaque est poignant. "Ce jour-là, j’ai entendu que quelque chose de grave s’était passé à Istanbul. Je ressentais déjà quelque chose. J’ai immédiatement essayé d’appeler mon fils. Jusque 6 heures du matin, j’ai essayé de le contacter. Finalement, j’ai eu quelqu’un du consulat belge en ligne et les autorités turques ont déclaré qu’ils ne pouvaient rien dire, qu’il fallait attendre. On a ensuite eu un appel du consulat belge d’Istanbul."


Pas d’information

Ali Akyil ne sait rien des circonstances dans lesquelles son fils est décédé. "Je n’ai pas eu d’informations. Les autorités belges et les autorités turques déclarent que je dois attendre la fin de l’enquête". 


 

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