En ce moment
 
 

Le PTB a-t-il exploité le coup de couteau porté à Raoul Hedebouw ? "La communication a été sobre là-dessus"

 
 

Ce lundi 1er mai, Raoul Hedebouw, député fédéral PTB a été agressé au couteau. Selon Michel Henrion, le PTB a exploité cette agression dans sa communication. Germain Mugemangango, porte-parole du parti, répond dans l'émission C'est pas tous les jours dimanche.

Quelles sont les conséquences politiques du coup de couteau porté lors du 1er mai à Raoul Hedebouw ? Pour Michel Henrion, expert en médias politiques, le PTB a exploité cette agression: "On l’a vu dans la séquence, quand Raoul Hedebouw dit, il faudra plus pour nous faire taire, disons que c’est le réflexe d’un homme politique assez ordinaire. De Wever, quand il y a un type à Anvers qui roule un peu vite en voiture sur le Meir, crie à l’attentat terroriste et puis on voit que c’est un type sous alcool, de la même manière qu’à Liège, c’est clairement une personnalité désaxée… Il y a tout de même utilisation politique", dit-il.

Germain Mugemangango, porte-parole du PTB, explique qu’il n’est pas du tout d’accord: "Il y a eu une agression, il y a eu un shoot d’adrénaline, qui est bien compréhensible après une agression, et donc il a continué, il a fait son discours. Après coup, je pense que la communication du PTB là-dessus, elle a été relativement sobre. Les faits sont suffisamment graves pour qu’on laisse l’enquête se faire. Ce qu’on dit, et je crois que c’est dit par d’autres aussi, c'est qu'on ne doit pas sous-estimer ce qui s’est passé. Ça fait quand même 25-30 qu’un truc comme ça ne s’est pas passé, il faut creuser ce débat".

Sur le plateau de C’est pas tous les jours dimanche, tant Christophe Deborsu qu’Emmanuelle Praet accordent au porte-parole du PTB que la communication du partiautour de cette agression a été sobre. "Pour moi, il n’y a pas de récupération politique, parce que franchement, à part cette petite phrase, il n’y a rien eu, la preuve, c’est qu’il ne s’est pas exprimé d’une façon très longue dans la presse, d’autres l’auraient sans doute fait", a expliqué Mme Praet.


 

Vos commentaires