En ce moment
 
 

Le PS est-il animé d'un esprit de vengeance envers Benoit Lutgen et le cdH? Elio Di Rupo répond (vidéo)

 
 

Après le séisme politique provoqué par l'annonce du cdH de lâcher le PS dans les entités fédérées, Christophe Deborsu a posé la question au président du Parti socialiste, Elio Di Rupo, de savoir si une réconciliation était possible à l'avenir entre les deux partis francophones.

"La question n’est pas de se réconcilier. Je dis simplement à Monsieur Lutgen que les choses ont été ce qu’elles ont été et maintenant, il faut un sursaut de responsabilité. Il faut que le gouvernement bruxellois fonctionne et que le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles fonctionne. Il y a des dossiers d’une extrême importance: le dossier de l’éducation, les subventions à la culture, la petite enfance,…", explique-t-il sur le plateau de "C'est pas tous les jours dimanche".


"Arrêtons de nous invectiver" 

"Nous avons mis quatre millions dans le budget, cette année huit millions,… Actuellement la ministre cdH, Alda Greoli (La vice-présidente cdH du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles) n’a rien fait et se sont pourtant des dossiers d’une extrême importance", souligne le président du PS. "Je dis à Monsieur Lutgen que puisque les choses sont ce qu’elles sont, arrêtons de nous invectiver, travaillons sérieusement, avec le parlement du côté bruxellois et du côté de la Fédération Wallonie-Bruxelles mais faisons fonctionner notamment les institutions francophones car ce que je craignais le plus est qu’il y ait une déstabilisation durable du côté francophone et ça pour le pays, c’est extrêmement mauvais.


"Benoit Lutgen a raté son coup à moitié"

Un réconciliation peut-elle dès lors avoir lieu? "Il s’est inventé un scénario de vouloir créer un putsch politique. Il a à moitié raté son coup. Avec lui j’ai négocié un contrat de cinq ans et d’une manière unilatérale, il trahit ce contrat et son partenaire en donnant un coup de couteau dans le dos de l’ensemble des wallons", a répondu Elio Di Rupo.


Le PS va-t-il se venger aux prochaines élections ?

"Je n’ai jamais eu l’esprit de vengeance. Ce n’est pas ce qui me motive. Je suis là pour les citoyens. Parmi eux, notamment les francophones, wallons et bruxellois, il y a énormément de difficultés. Beaucoup de personnes ne parviennent pas à boucler leurs fins de mois, il y a des problèmes de salaires, de soins de santé. Nous devons répondre à cela et je ne me préoccupe pas de vengeance", conclut Elio Di Rupo.   


 

Vos commentaires