D'éventuels rapprochements entre le cdH et la N-VA ont été évoqués cette semaine. L'émission "C'est pas tous les jours dimanche" est revenue sur ce dossier en posant la question à Maxime Prévot de savoir si son parti était prêt à faire une alliance avec le parti nationaliste.
Le quotidien flamand De Standaard, a assuré que le bourgmestre de Namur, Maxime Prévot, avait déclaré que coopérer à l'avenir avec la N-VA ne serait plus un problème pour le cdH. Ce dernier continue de démentir ce dimanche.
"Je n’ai jamais déclaré que ce ne serait pas un problème de gouverner avec la N-VA. J’ai dit en réponse à une question que j’étais interpellé qu’en Wallonie, selon un sondage, près de 20% des Wallons se disaient prêts à voter pour la N-VA s’ils le pouvaient et que sur le terrain, il m’arrivait régulièrement de rencontrer des gens qui en avaient plus ras-le-bol du PS qu’ils n’avaient peur de la N-VA. Et de là, la conclusion a été tirée en disant que Prévot voulait ouvrir les portes et les vannes à l’égard de la N-VA en 2019", déclare-t-il.
A l'occasion de "La rentrée politique" mercredi soir après le RTLINFO 19H, Benoit Lutgen n'a pourtant pas exclu de négocier avec la N-VA, en déclarant qu’il "rêvait de gouverner sans les nationalistes et les socialistes."
De son côté, Maxime Prévot assure que "la posture du cdH n’a pas changé par rapport à avant. Notre volonté est d’arrêter que l’histoire de la vie politique ne se pense en fonction de la N-VA et du PS de l’autre côté. A ce stade, on est incapable de savoir les résultats de 2019 et vous voulez faire dire aux hommes et aux femmes politiques quelles seront leurs intentions. La N-VA, ce n’est pas ma tasse de thé et je n’ai aucune envie de lui servir la soupe, pas plus que je n’ai envie de la servir au PS."
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