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Le cdH a-t-il perdu son pari? Voici la réponse de Maxime Prévot (vidéo)

 
 

Invité sur le plateau de l'émission "C'est pas tous les jours dimanche", Maxime Prévot, le député-bourgmestre de Namur, a d'abord été interrogé par Christophe Deborsu sur sa réaction au coup de théâtre annoncé en juin dernier par Benoît Lutgen, qui avait déclaré ne plus vouloir gouverner avec le parti socialiste dans les gouvernements des entités fédérées.

"Je n’étais pas abattu ou dépité (comme on pu le montrer certaines images). J’ai pleinement souscrit comme l’ensemble des élus du parti à cet appel lancé par Benoît Lutgen pour pouvoir tourner une page d’omniprésence socialiste dans l’espace francophone", a déclaré Maxime Prévot. "Simplement, il est vrai qu’à ce moment-là, je pense au-delà des relations politiques, aux relations humaines et aux collègues avec qui j’ai pu travailler jusque-là."

Si le parti socialiste a été mis sur la touche en Wallonie, ce dernier continue de diriger la Fédération Wallonie-Bruxelles.


Le cdH a-t-il perdu son pari?

"Ce n’est pas un échec, on a pu tourner une page importante en Wallonie et offrir des perspectives qui vont être prometteuses pour le redressement socio-économique de la Région wallonne. Il est vrai qu’on aurait souhaité que cette opportunité historique soit aussi saisie du côté d’Ecolo ou de DéFI mais ils ont préféré rester dans le sac-à-dos du PS plutôt que de permettre qu’il y ait un nouvel élan audacieux qui soit donné", a affirmé Maxime Prévot. "C’est la preuve aussi que c’est forts de nos convictions que ce changement a été fait. On a lu des reproches faits à Benoit Lutgen disant qu’il n’avait pas préparé son coup. Mais c’est la preuve que c’est bien l’indignation profonde qui nous a amenés à souhaiter ce changement."

Sur le plateau de "C'est pas tous les jours dimanche", notre chroniqueuse, Emmanuelle Praet a également demandé à Maxime Prévot si le cdH avait agi en solo avant l'annonce choc du mois de juin dernier. "Les réactions ont prouvé que les autres partis n’avaient pas été mis au courant.  On nous le reproche maintenant mais s’il y avait eu des contacts préalables ça ne serait pas resté fort longtemps dans les coulisses."


Maxime Prévot a-t-il été surpris par la réaction d'Olivier Maingain, le président du parti DéFI?

"On a entendu toutes les formations politiques s’indigner des successions des scandales. DéFI en premier lieu. Ecolo a dit qu’il serait de salubrité publique de pouvoir gouverner dans le PS. Il est donc surprenant d’avoir entendu beaucoup de mots et peu d’actions de leur part alors que l’opportunité publique se présentait", a-t-il souligné.


 

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