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La n°1 de la police fédérale pour la 1ère fois à la télévision francophone: "On a besoin de l’aide de la population"

 
 

Catherine De Bolle, la Commissaire générale de la Police fédérale, était l’invitée de « C’est pas tous les jours dimanche ». Pour cette première fois dans une émission en direct côté francophone, elle a appelé la population à continuer à aider la police sur les affaires de terrorisme en signalant tout comportement suspect. Elle a aussi envisagé, vu les coupes dans les budgets, que le secteur privé pourrait reprendre certaines tâches actuelles de la police fédérale.

"On a besoin de l’aide de la population et on demande, si vous savez qu’il se passe quelque chose dans votre rue, de nous le dire. On le voit déjà : tous les jours désormais, on reçoit beaucoup plus d’informations", s’est-elle réjouie.

Par contre, "si on a de fausses alertes à la bombe, on fait les enquêtes et on cherche les coupables", a-t-elle insisté. Car comme on l’a vu cette semaine avec l’arrestation d’un Namurois de 18 ans auteur de nombreuses fausses alertes à la bombe, les enquêtes aboutissent et le jeune homme risque 3 ans de prison.


Trop peu d'argent: la police doit se réinventer

Concernant les budgets de la police fédérale, Catherine De Bolle est heureuse qu’ils aient été augmentés pour les sections terrorisme, cybercriminalité et unité spéciale. Par contre, "pour le reste, on est traités comme tous les autres départements, avec des économies", a-t-elle rappelé.

Elle plaide donc pour une analyse en profondeur et n’exclut pas de confier certaines tâches au privé. "Et donc là on a vraiment un souci et c’est là qu’on doit chercher des solutions pour voir si on peut encore optimiser notre boulot ou si on doit avoir une discussion sur le fond : qu’est-ce qu’on exécute et qu’est-ce qu’on n’exécute plus ? Est-ce que certaines fonctions doivent être encore exécutées par la police ou est-ce que le secteur privé peut le faire ?" Il faudrait cependant une décision du gouvernement Michel pour permettre cette dernière hypothèse.


 

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