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La fin du PS "possible mais improbable": pourquoi les autres partis ont-ils PEUR de le lâcher?

La fin du PS "possible mais improbable": pourquoi les autres partis ont-ils PEUR de le lâcher?
 
 

Les chroniqueurs de l’émission C’est pas tous les jours dimanche ont débattu ce midi de l’avenir du PS. Après Publifin, l’ISPPC et le scandale des jetons de présence du Samu Social de Bruxelles, le PS risque-t-il de tomber encore plus bas? Ce serait en tout cas une situation inédite.

Selon un dernier sondage RTL, un tiers des déçus du PS pourraient venir au PTB. Marco Van Hees, député fédéral du parti des Travailleurs de Belgique, a d’abord rappelé que son parti ne voulait pas aller au gouvernement pour faire n’importe quelle politique. "Je dois dire qu’avec les affaires qui secouent le PS et qui sont vraiment écœurantes, c’est difficile d’avoir encore envie d’aller au gouvernement avec un parti qui à la fois quand il était au pouvoir a attaqué les droits des travailleurs et qui a aussi en son sein certains dirigeants qui s’en mettent plein les poches".


Le PTB pourrait-il devenir le grand parti de gauche? 

Vous pourriez être un PS bis? lui demande alors Christophe Deborsu. "Nous, on dit qu’il faut une véritable gauche, une révolution dans les esprits, une révolution politique par rapport à une façon de concevoir l’action de gauche", répond Marco Van Hees. La même question est reposée au politologue Pascal Delwit. Christophe Deborsu l’interroge sur la possibilité de voir le PTB devenir le grand parti de gauche à la place du PS, tout en rappelant que cela s’est déjà passé en Flandre, la N-VA est devenu le grand parti de centre-droit à la place du CD&V. "Ce n’est pas le plus probable, mais c’est ce qu’ils essayent de faire. Ils travaillent beaucoup à ça et le parti socialiste les aide dans une certaine mesure. De fait, si le PS structurellement ne bouge pas, à la fois dans son cadre de pensée, dans son cadre d’action et dans ses manières de fonctionner. Ben, il ne faut pas exclure que le PTB à un moment ne devance le parti socialiste", explique Pascal Delwit.


"Il y a comme une peur de se distancier du PS" 

Le spécialiste en communication, Alain Raviart, a pointé lui que pour l’instant le PS n’avait plus son sort entre ses mains. "Mais finalement, est-ce qu’il ne va pas être sauvé par les autres?", s’est interrogé le chroniqueur. Alain Raviart qui a encore livré cette analyse: "Regardez ce qui s’est passé à la ville de Bruxelles. Le MR n’est pas parti, le sp.a. l’a fait. A la Région wallonne, le cdH est resté. A la Région bruxelloise, Fabian Maingain a dit: ‘stop à l’Etat PS’. Est-ce que DéFi quitte la Région bruxelloise? Non. Et donc, on remarque qu’au sein de ses alliances, il y a comme une peur de se distancier du PS et de faire autre chose parce que le PS reste une machine de guerre malgré tout, reste extrêmement influent et beaucoup parient qu’au lendemain des élections de 2018 provinciales et communales et législatives, eh bien il faudra encore probablement compter avec le PS. Donc tout le monde, dans le camp francophone travaille avec la peur au ventre et n’ose pas se distancier du PS. 9a c’est un cliché qui est la réalité aujourd’hui". 


 

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