En ce moment
 
 

Jeff Vermassen fait des révélations sur le "tuyau en or" des tueries du Brabant: "Ils pouvaient être dans les environs, mais pas sur le parking" (vidéo)

 
tueurs du brabant
 

C’est en exclusivité francophone que le célèbre avocat flamand, Jeff Vermassen, qui a fait avancer l’enquête était face aux chroniqueurs de C’est pas tous les jours dimanche pour de nouvelles révélations. Quel est vraiment le “tuyau en or” que Jef Vermassen évoque depuis plusieurs jours ?

Le "tuyau en or" à même de faire avancer l'enquête sur les tueries du Brabant, évoqué par Jef Vermassen, l'avocat d'une victime, est une explication d'un ancien gendarme de la brigade d'Alost. L'ex-gendarme affirme qu'il a dû donner l'ordre le 9 novembre 1985 de cesser la surveillance du Delhaize d'Alost une demi-heure avant la fermeture, soit quelques minutes avant l'attaque. Après cette révélation, de nombreuses voix se sont élevées pour faire remarquer que cette information était déjà connue. Mais Jef vermassen affirme avoir d’autres éléments. Il en a parlé sur le plateau de C’est pas tous les jours dimanche. "Il y a deux gendarmes, un gendarme et quelqu’un de la police, qui m’ont dit que ce jour-là, environ le midi, l’autre dit trois jours avant, qu’on leur avait dit que ce jour-là, ils ne pouvaient pas être sur le parking. Normalement la police est là parce que c’est important, les gens arrivent par l’arrière dans le magasin et donc on contrôle ce parking. Donc on leur a dit que ce soir-là il n’y avait pas de contrôle. C’est drôle qu’on dise à la gendarmerie, je ne sais pas qui, mais c’est peut-être à Bruxelles, qu’il ne fallait pas être là au parking. Ils pouvaient être dans les environs, mais pas sur le parking, c’est drôle", a-t-il détaillé.


Des révélations de gendarmes

Jeff Vermassen a donc eu des témoignages de plusieurs membres des forces de l’ordre de l’époque qui ont confirmé cette information. "Ce monsieur m’a dit au téléphone : ‘pendant quatre semaines, les uns après les autres, on était là pour garder le parking et seulement ce soir-là, on ne peut pas être sur le parking, ce qui est tout à fait bizarre", a-t-il insisté.


D'où est venu l'ordre?

Mais d’où est venu cet ordre aux gendarmes chargés d’assurer la surveillance du parking du Delhaize d’Alost ? "Ça je ne sais pas, mais ça vient de la gendarmerie, mais on n’a pas dit qui est la personne à Bruxelles qui a commandé ça. C’est pour ça que c’est important de chercher qui a dit ça", a répondu Me Vermassen.


 

Vos commentaires