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Emmanuelle Praet défend le policier de Couvin qui a porté un écusson: "Kevin, je le connais…"

  • Emmanuelle Praet défend le policier de Couvin qui a porté un écusson

  • Un policier de Couvin porte un écusson sur son uniforme: "Les policiers doivent être irréprochables"

 
 
 

Mardi soir, les téléspectateurs d'"Enquêtes" sur RTL-TVI ont pu voir à l’écran un inspecteur de la police de Couvin qui portait un gilet de protection avec, sur l’épaule, un écusson que certains ont assimilé à un bouclier des Templiers. Comment l’interpréter? Est-ce un insigne en vogue dans des milieux liés à l’extrême droite ou est-ce l’écusson des Navy Seals? Un policier peut-il porter ce genre d’insignes et afficher des convictions? Les chroniqueurs de l'émission C'est pas tous les jours dimanche ont abordé ces questions.


"Il a porté quelque chose qu'il ne devait pas… mais il fait un travail exemplaire"

La chroniqueuse et journaliste Emmanuelle Praet a tenu à prendre la défense de Kevin. Elle a reconnu que le policier a commis une erreur en portant cet insigne, mais elle s'est portée garante de son intégrité. "Effectivement, l'uniforme, c'est l'uniforme, il ne faut pas qu'il y ait quelque chose d'autre. Sauf qu'il faut savoir qu'il n'y a plus d'argent à la police, et donc c'est les policiers eux-mêmes qui doivent payer l'uniforme. C'est pour ça qu'on a des chemises ou des pantalons pas tout à fait réglementaire", a rappelé Emmanuelle Praet.

"Mais Kevin, c'est quelqu'un que je connais. Ce n'est pas un proche, mais c'est un policier que je connais, et qui fait un travail exemplaire", a confié la chroniqueuse. D'après ses informations, le policier a acheté l'écusson en janvier 2016. "Donc ça fait un an et demi qu'il le porte. Sa hiérarchie l'a vu. Ses collègues l'ont vu. Les hommes et les femmes politiques qui le condamnent maintenant l'ont vu. Et tout d'un coup, parce que ça passe dans une émission de télévision, qui est faite par ma société de production, et qui est vue par la hiérarchie… Et maintenant, parce qu'il fait la une d'un journal, on le condamne", a expliqué Emmanuelle Praet.

"Vous vous rendez compte où on est? On met sa photo, son nom, bientôt on va mettre son adresse, son numéro de téléphone, et des petits cailloux pour le lapider… J'ai franchement envie de le soutenir. Il n'a tué personne, ce n'est pas un terroriste. Il a simplement porté quelque chose qu'il ne devait pas sur son uniforme", a ajouté la chroniqueuse.

Durant le débat, Emmanuelle Praet a rappelé que l'emblème qu'a porté Kevin, une croix rouge sur un fond noir, est l'emblème de la ville de Couvin. "C'était celui de la police communale pendant des années avant la réforme des polices!", a-t-elle précisé.


 

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