Le 22 mai, les terroristes de l’organisation "Etat islamique" ont visé des enfants et des adolescents qui assistaient au concert de leur idole, Ariana Grande, à Manchester. Un attentat qui a fait 22 morts et 75 blessés, dont certains encore dans un état préoccupant. Les jeunes sont-ils la nouvelle cible du terrorisme islamique ? C’était l’un des thèmes abordés ce matin dans "C’est pas tous les jours dimanche".
"Je ne pense pas du tout que les jeunes étaient le cœur de la cible", affirme André Jacob, ancien commissaire divisionnaire honoraire à la Sûreté de l’Etat. Selon lui, la ville n’était pas non plus ciblée, mais plutôt le lieu. "On se trouve ici devant une cellule et un auteur qui étaient de la région de Manchester. Ils ont donc agi sur base de la sélection d’un objectif tout décidé, une salle de concert. Si, au lieu d’Ariana Grande, il y avait eu un autre chanteur pour une population plus âgée, l’attentat aurait également eu lieu. Je ne pense pas du tout qu’il y avait une volonté de Daech de cibler Manchester ou les adolescents."
"Il faut assurer le "spectacle" terroriste"
Un avis partagé par Jean-Pierre Martin, grand reporter. "Il faut sidérer, assurer le "spectacle" terroriste pour que d’autres suivent l’exemple et refassent de nouveaux attentats. Des jeunes ont été tués chez nous dans le métro de Maelbeek, à Nice,… Ce n’était pas la cible. C’est vraiment le spectacle qui compte pour Daech, l’exemplarité. (…) Toute cible est bonne à prendre pour Daech."
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