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Nous avons essayé la Peugeot 308 GTi: le lion sort ses griffes

Nous avons essayé la Peugeot 308 GTi: le lion sort ses griffes
 
Essai Auto, peugeot, GTI
 

Lorsque le sigle « GTi » est apparu en 1976, il était synonyme de haute performance et de radicalité. Au fil du temps, des progrès et du politiquement correct il a perdu son côté extrême. Peugeot a eu la bonne idée de le redorer.

Peugeot l’avait annoncée comme étant la nouvelle compacte sportive ultime. Connaissant la maison et voyant les chiffres, 270ch pour 1.205 kg, on s’attendait donc à du tout bon. La 308 GTi a dépassé nos espérances.

Agressive

Quelle caisse ! Cela faisait longtemps que je n’avais plus conduit une voiture aussi grisante, limite agressive. En mode « normal » ça pousse déjà fort et sans faiblir, mais dès que l’on enclenche le mode « sport », Waouw, quelle puissance, c’est sec, brutal, très sportif. Le petit volant tombe parfaitement dans les mains, il y a même un petit repaire rouge qui indique la position roues droites, le levier de vitesse est idéalement disposé, le pédales répondent à la moindre pression, voilà une vraie sportive qui accélère comme une bombe, freine fort et sans se fatiguer, les enchaînements de courbes sont francs et précis, rien que du bonheur, les roues mordent littéralement le bitume, ce qui autorise des sorties de virage « pied dans le phare ».

Cela demande un peu d’espace mais les sensations et les performances sont exceptionnelles, comptez 6 secondes pour passer de 0 à 100 km/h. En mode « normal » les 270 ch sont là aussi mais arrivent avec moins de brutalité, la 308 devient dès lors docile mais toujours disponible, plus soft et donc moins fatigante quand les conditions ne permettent pas d’aller taquiner le compte-tour. Tout cela avec un petit moteur, 1600 essence turbo, qui outre les chevaux délivre aussi 330 NM de couple dès 2.000 tours / min, c’est un peu le point faible, il faut garder un régime soutenu pour profiter de toute la puissance.

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Discrète

Pour arriver à ce niveau d’efficacité les ingénieurs de chez Peugeot ont beaucoup travaillé. Simple traction, la 308 GTi bénéficie d’un différentiel autobloquant Torsen mécanique, de voies élargies, sans compter la boîte de vitesse renforcée, des disques de freins plus grands (380mm), de suspensions spécifiques et d’un ESP plus permissif qui peut même être déconnecté. Du travail d’orfèvre.

Tout cela en conservant un look discret puisqu’à part un bouclier retravaillé, des jantes 19 pouces et une double sortie d’échappement, rien ne distingue la GTi de la HDi. C’est un peu différent à l’intérieur avec quelques inserts couleur carrosserie, le changement de couleur de l’affichage du tableau de bord qui devient rouge en mode sport et des sièges redessinés. L’ambiance à bord est très agréable avec une planche de bord épurée et le petit volant bas, signature de Peugeot, en parfaite adéquation avec cette GTi. Dernier clin d’œil sportif, les aiguilles du compteur et du compte-tour qui évoluent l’une vers l’autre, et non en parallèle, dans leurs cadrans respectifs.


Pas donnée mais efficace

Fameuse voiture donc, pas donnée par rapport à la concurrence avec un tarif de 36.900€. Mais diablement efficace et polyvalente. Le confort est bien entendu un peu ferme, concession à faire pour rester sur la route, mais pas inconfortable pour autant.

De quoi aller travailler en toute quiétude et se muer en pilote quand les conditions le permettent.  


 

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