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Essai Opel Astra : "Pas nerveuse mais bien vivante"

Essai Opel Astra : "Pas nerveuse mais bien vivante"
 
 

L’Astra c’est comme la Golf, un nom qui se suffit à lui-même, une voiture qui se vend toute seule, un modèle sans histoire. Pourtant cette nouvelle génération brouille les cartes, son moteur 1.0 Ecoflex y est pour quelque chose.

Petit coup de téléphone avec le porte-parole d’Opel qui au cours de la conversation me demande si j’ai déjà essayé le 1.0 Ecoflex : « tu verras, ce n’est pas inintéressant. » L’Ecoflex est un petit 3 cylindres, essence, injection directe et suralimenté de 998cc, qui développe 105cv et 170Nm dès 1800 tours minutes.

Downsizing gagnant

Une motorisation light, dans l’ère du temps, qui permet à l’Astra de rejoindre les Ford, Peugeot, Citroen, VW et Kia qui ont elles aussi profité du downsizing, tendance du moment. Franchement, c’est étonnant. On roule dans une voiture qui n’est pas si petite que cela et on vous dirait qu’il s’agit d’un 1400 voire d’un 1600 que la plupart des conducteurs n’y verraient que du feu. Ce petit moteur pousse plutôt bien, et il consomme peu, 5L/ 100 en moyenne. Un bon résultat obtenu grâce à une cure d’amaigrissement, non seulement le moteur est tout en aluminium mais la voiture est aussi plus courte de 5 cm et plus basse de 2,6 cm, gain total 200 kg, l’Astra s’affiche à 1.273kg. En automobile l’ennemi c’est le poids. L’Astra le prouve, grâce à cette cure elle devient plus dynamique, plus précise, plus incisive, l’assistance de direction électrique et bien calibrée et participe à l’agrément de conduite. Pas nerveuse mais bien vivante. Ce qui gâche un peu le plaisir c’est le bruit. C’est le cas pour tous les 3 cylindres dont le son est plus proche de la mobylette que du dragster, le son émis par l’Ecoflex n’a rien de grisant. 2 boites de vitesse peuvent être greffées sur l’Ecoflex, manuelle ou easytronic 5 rapports.

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Habitabilité en hausse

Bien que moins longue, l’habitabilité à bord n’en souffre pas, mieux elle est plus grande pour les passagers avant, à l’arrière c’est un peu plus serré, conséquence d’une position de conduite un peu particulière, les sièges avant sont légèrement en retraits, loin du pare-brise, on a l’impression d’être loin de l’avant de la voiture. En revanche le coffre n’est pas très grand, 370L, c’est un poil moins que la concurrence et le seuil de changement est haut. Même constat mitigé pour la banquette arrière, rabattable mais qui n’offre pas de plancher plan.

Equipement

Un des défauts d’Opel est généralement l’austérité de l’intérieur, et là bonne nouvelle, c’est mieux, plus design, la finition elle est standard aux normes de la marque, sans faille. Ceci nous amène à l’équipement, l’Astra s’équipe d’une tablette multimédia qui regroupe les informations de navigation, de téléphonie, d’audio… Dispo aussi toutes les aides à la sécurité qui font l’actualité et cerise sur le gâteau vous pouvez même opter pour des sièges avant ventilés, et massant.

Intéressant aussi le système On Star, disponible sur les 2 finitions les plus élevées (Dynamic et Innovation), un système de conciergerie qui permet soit de demander de l’aide en cas de panne ou d’accident, mais aussi de demander une destination spécifique, qui transforme la voiture en hot spot wifi et qui permet de suivre la voiture en cas de vol.

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Conclusion

L’Astra existe en 3, 5 portes ou breack. Sa ligne est magnifique, très fluide, même si la visibilité ¾ arrière en souffre. Confortable, souple, agile et sobre. Elle n’est pas la mieux insonorisée et la commande de boite manque d’agrément. Mais l’ensemble est drôlement cohérent et homogène, à partir de 17.975€ c’est tout à fait compétitif. Son titre de voiture de l’année n’est pas volé, notamment grâce à sa cure d’amaigrissement qui va à l’encontre de la tendance actuelle.


 

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