En ce moment
 
 

Essai Mini Clubman John Cooper Works : Plus grande, plus fun

Essai Mini Clubman John Cooper Works : Plus grande, plus fun
 
 

Moins excentrique, plus classique, mais aussi plus spacieuse et plus longue, la Mini Clubman V2 nous arrive améliorée en tout. Et avec cette motorisation, elle est exceptionnelle.

C’est en 1970 que la mini Clubman apparait, version break de la version originale de la Mini dessinée par Alec Issigonis en 1959. Bien que break elle n’avait que 2 portes, une difficulté à laquelle BMW avait trouvé la parade en inventant la « Club door », 3e demi-porte sur le flanc droit, pour la renaissance de la clubman, de quoi faciliter l’accès à l’arrière. 


Espace 

Une originalité qui n’a pas survécu à cette 2e génération de la nouvelle Mini Breack. La Clubman apparait aujourd’hui plus traditionnelle avec ses 4 portes, une perte d’originalité vite compensée par l’augmentation de confort au quotidien, surtout que la Clubman grandit et qu’elle devient plus habitable. 4M25 de long, ce n’est que 4 de moins que la Golf, des dimensions que l’on retrouve dans le coffre de 360 litres où ici l’originalité est conservée avec la double porte. C’est plutôt sympa et finalement plus pratique qu’un hayon traditionnel même si la visibilité arrière en souffre un peu vu le montant central qui sépare les 2 portes. Enfin la clubman s’élargit, 9 cm de plus, enfin du confort puisque les Minis ont cette désagréable caractéristique d’être fort encombrées à l’intérieur avec des surfaces vitrées réduites, dans cette nouvelle version l’impression d’enfermement disparait. Tant mieux. Plus habitable et plus confortable, on y mettra facilement 4 personnes, voire 3 enfants à l’arrière, l’apparition de réglages électriques pour le siège permet de trouver une bonne position de conduite ce qui n’était pas évident dans le passé, reste que les suspensions et les sièges restent fermes, mais avec la motorisation qui nous occupe c’est plutôt bienvenu.
Mini3

231 chevaux

Les moteurs justement parlons-en. Il y en a 7 possibles. 3 diesel, 3 cylindres 1500 de 116 cv ou 4 cylindres 2L de 150 ou 190 cv pour les Cooper SD ou S. En essence, 4 formules. 3 cylindres 1500 de 102 ou 136 cv ou le 4 cylindres 2L de 192 voire 231 cv pour la fameuse JCW. C’est celle-là que nous avons eue à l’essai.

Waouw. Dès le démarrage le moteur gronde et claque, on comprend très vite que cela va être sportif. Au pied du levier de vitesse, ici la boite séquentielle 8 vitesses, avec palettes au volant (option à 1.777€), une petite bague qui permet de sélectionner les modes Eco, Mid ou Sport. En Eco la voiture est pataude, les vitesses passent trop tôt et la voiture est bridée. On gagne en consommation mais l’agrément est nul. Restons en Mid. C’est déjà très vivant et le son est à la hauteur. Sportif, surtout dans les rétrogradages où les claquements de l’échappement remplissent l’habitacle. En sport, c’est un festival. Les 231 cv sont lâchés, la Mini bondit dès que l’on appuie sur l’accélérateur et vous voilà au volant d’une vraie sportive, généreuse, agressive, très vive et qui profite de ses 4 roues motrices pour coller au bitume. La Clubman devient rageuse et laisse les autres à l’arrêt. Une « petite » voiture qui offre les prestations d’une bombe. Franchement cela faisait longtemps que je n’avais plus eu autant de plaisir au volant, d’autant que l’augmentation de l’empattement lui a fait gagner en stabilité. Bien sûr cela se paie à la pompe, 10,5L en utilisation normale, 12L voire plus si on attaque, à utiliser avec modération, mais les accélérations sont époustouflantes, 6,3 sec pour le 0 à 100 km/h et vitesse maxi de 246 Km/H.

Mini2

Vu l’habitabilité et les aspects pratiques de ce petit break, nous voilà avec 2 voitures en une. A consommer sans modération. Bien entendu c’est un peu cher, à partir de 24.600 pour la One D de 116cv, 37.600 pour la John Cooper Works, c’est plus cher de 1.000€ qu’une 308 GTI plus puissante, mais c’est bien robuste et plus original. Du plaisir à l’état pur. Des comme ça, on en redemande.


 

Vos commentaires