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Essai Mini Cabriolet Cooper S: le jouet

Essai Mini Cabriolet Cooper S: le jouet
 
 

La Mini Cabrio revient en Version 3. Toujours fun, elle continue à s’améliorer, à défaut de gommer tous les défauts. Voiture passion.

Il y a plusieurs manières de choisir une voiture. Soit on prend ce dont on a besoin, achat « raison », soit on prend celle dont on rêve, achat « passion ». C’est dans cette 2e catégorie qu’il faut chercher la Mini Cabrio, une voiture imparfaite mais tellement glamour. Physiquement peu de changement, une pas si petite puce que cela, un regard attachant, un look super trendy, des capacités de personnalisation à n’en plus finir. La capote en toile est toujours là, personnalisable elle aussi avec un drapeau britannique, elle se replie en 2 temps, 1er temps ouverture style toit ouvrant, 2e temps replis total. C’est plus léger, cela prend moins de place, et c’est drôlement plus beau. Ici elle se replie électrique, en moins de 20 secondes et en roulant jusqu’à 30 km/h.

L’ambiance à bord est exceptionnelle, belle sellerie, le gros écran rond multi-fonctions en plein milieu, les compteurs enchassés posés sur la colonne de direction qui s’adaptent donc au réglage du conducteur, des boutons chromés sur la console centrale pour activer une série de commandes, c’est chargé mais beau et tendance cockpit. Les fonctions de l’ordinateur central se commandent via une molette à pavé tactile. La connectivité est poussée au max. Si l’ambiance est sympa elle ravira surtout les 2 occupants avant. A l’arrière c’est galère. Il y a plus de place pour les jambes mais cela reste faible et les dossiers sont trop droits. Au volant on s’amuse, petit châssis très vif, en version cooper S, 192 cv, c’est un vrai petit kart. Accélérations super franches, belle réactivité, agilité hors norme et bruit envoûtant, avec un volant bien épais en main et des sensations dans les fesses on se prend au jeu pour faire virevolter la voiture dans tous les sens, difficile de rester calme, la Mini incite au jeu et avec ses roues installées aux 4 coins, elle enchaîne les courbes avec une belle assurance. Attention quand même, la rigidité n’est pas absolue, c’est un cabrio, les limites apparaissent rapidement lors des toutes grosses accélérations ou lors de freinages appuyés. Des défauts qui n’apparaissent pas sur la Cooper moins puissante (136cv).

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Ceci nous amène au confort. Là aussi il y un mieux, les sièges y sont certainement pour quelque chose et sur une route en bon état c’est parfait. En revanche, dès qu’il y a un trou, ça cogne, surtout à l’arrière, mais rien de comparable avec la précédente. Confort amélioré aussi pour accéder au coffre, tout petit (160L) même si plus grand qu’avant, avec 2 leviers « easy load » qui permettent de soulever la capote pour faciliter l’accessibilité, bien joué, c’est précieux. Par contre, pour ce qui est de la visibilité ¾ arrière, capote fermée, ne cherchez pas, il n’y en a pas, heureusement le park assist est de série. Au-delà de ces défauts, rouler cheveux au vent, allure balade, est un réel plaisir, la conduite sportive est possible mais à la longue c’est l’agrément du couple et la souplesse qui permettent de mieux savourer ce chouette cabrio.

Notre voiture d’essai était la Cooper S 192 cv, 139Gr/CO² , prix de base 30.000€, mais il y a toute une panoplie de moteurs qui vont de la petite One, 1.2L 3 cylindres de 102cv et 22.000€, jusqu’à la John Cooper Works de 231 cv à 36.000€. En Diesel, Cooper D ou SD de 116 et 163cv, entre 26.000 et 33.000€. C’est pas donné, d’autant que la liste d’options peut alourdir la facture, mais cette Mini est une voiture passion, à prendre avec ses défauts et ses qualités. Mais franchement, elle est chouette.

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