Maxime Prévot, le ministre wallon des Travaux publics, et l'Agence wallonne pour la sécurité routière (AWSR) lancent ce jeudi une nouvelle campagne de sensibilisation pour lutter contre la somnolence au volant, annoncent-ils. Pendant le mois de février, des affiches sur les 300 panneaux le long des autoroutes et routes secondaires inviteront "les usagers de la route à faire une pause pour se remettre d'aplomb dès que les premiers signes de fatigue se manifestent".
Sur ces affiches, présentes également dans des stations essence et sur les réseaux sociaux, des "moutons bienveillants" rappelleront aussi aux conducteurs sur ce qu'il est bon de faire pendant cette pause: boire un café, manger un morceau et surtout faire une mini-sieste. Selon une récente enquête de l'AWSR, plus de 60% des conducteurs wallons estiment que "les automobilistes qui conduisent fatigués sont des criminels".
Néanmoins, plus d'un conducteur wallon sur 10 admet être somnolent au volant au moins une fois par mois. En cas de fatigue au volant, la seule solution efficace est de faire une sieste de 15 à 20 minutes, rappelle l'AWSR. Cette courte sieste peut éventuellement être précédée d'un café, les 15 à 20 minutes correspondant au délai nécessaire pour que la caféine fasse son effet.
Refroidir l'habitacle, parler à un passager ou encore augmenter le volume de la musique ne sont pas efficaces et, contrairement à ce que croit un conducteur sur deux, il n'est pas possible de résister à la fatigue. Le risque est de s'assoupir sans même s'en rendre compte.
"D'ailleurs, les accidents provoqués par la somnolence au volant sont souvent graves car le conducteur n'a pas la possibilité de ralentir avant l'obstacle", ajoute l'AWSR. Il faut donc impérativement s'arrêter dès les premiers signes de fatigue, conclut l'organisme.
Ces premiers signes sont la difficulté à maintenir la tête droite, le regard qui se fixe, le besoin constant de changer de position, ou encore la tendance à se frotter le visage, les mains, le cou.
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