La présence d'un second loup en Campine a été confirmée par une analyse ADN, a indiqué l'institut flamand de recherche sur la nature et la forêt (Instituut voor Natuur- en Bosonderzoek - INBO) sur son site internet mardi.
Le 8 octobre dernier, une brebis avait été retrouvée morte dans la région de Geel. Une analyse ADN avait révélé que le loup GW3449f était impliqué dans l'attaque.
Cette louve, surnommée "Emma", a régulièrement été observée dans les régions de Kalmthout, Brecht et Wuustwezel au cours des six derniers mois. La louve est née en 2022 et était le dixième petit de la portée des loups Noëlla et August. Descendante de la meute Hechtel-Eksel, elle est considérée comme un loup "établi", avait annoncé l'Agence flamande pour la nature et les forêts (Agentschap Natuur en Bos) à la fin du mois d'août.
De nouveaux résultats indiquent toutefois qu'un second individu mâle avait également participé à l'attaque du 8 octobre. Cela explique notamment pourquoi davantage de dommages sont causés dans la région pour le moment. "Nous retrouvons des empreintes de pattes bien plus grandes que celles du premier loup que nous avions repéré", indique l'INBO.
Ce dernier invite les propriétaires de brebis à prendre des mesures préventives pour protéger leurs troupeaux. Ils peuvent également bénéficier de subventions à cet effet. Les cas d'attaques peuvent par ailleurs être signalés sur le site Internet de l'institut flamand.
Vos commentaires