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Pourquoi les bancs d'étude de médecine sont quasi vides cette année?

 
 

Alors que les sciences biomédicales enregistrent une augmentation record d'inscription, les candidats médecins sont bien moins nombreux cette année.

L'examen d'entrée en médecine a trois conséquences concrètes observées en ce début d'année universitaire.

Pour commencer, les bancs des études de médecines sont quasi vides dans les Universités, et des centaines d'étudiants ont déposé un recours contre l'épreuve.


110 recours déposés demain

Ils se sont tournés vers deux cabinets d'avocats à Liège et à Bruxelles. Le cabinet liégeois Misson déposera notamment 110 recours individuels demain devant le Conseil d'Etat. Il s'agit d'un recours en extrême urgence : l'arrêt est attendu dans deux semaines.

Il s'agit surtout d'étudiants qui ont échoué de justesse et de "reçus-collés", c'est-à-dire des jeunes qui ont réussi leur 1ère année en médecine ou en dentisterie, mais qui ne se sont pas classés en ordre utile au concours de fin d'année et qui se sont vus obligés de passer l'examen d'entrée.

Aurélie Kettels du cabinet Missoni nous explique ce cas particulier d'un "étudiant brillant en sciences"

Rappelons que le 8 septembre dernier, seuls 641 étudiants l'ont réussi et plus de 2.800 ont été recalés.




Moins d'étudiants en médecine, davantage en sciences biomédicales et pharmaceutiques 

Cette purge a deux conséquences directes. D'abord, les facultés de médecine sont vides: 63 inscrits seulement en 1ère année de bachelier en médecine à Mons pour le moment, et 62 à l'ULB, contre 400 habituellement.

De plus, les étudiants sont obligés de se réorienter. L'UCL constate ainsi un boom des inscriptions en sciences biomédicales (+158%) et un plus grand intérêt pour les sciences pharmaceutiques.


 

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