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Planifier sa fertilité: la solution pour les grossesses de plus en plus tardives?

 
 

La clinique Saint-Vincent de Rocourt lance un programme inédit qui vise à planifier sa fertilité. Après 30 ans, la fertilité commence à chuter et l'objectif est de déterminer le profil d'un patient afin d'augmenter ses chances de concevoir un enfant. Thibault Balthazar et Marc Evrard se sont rendus dans cette clinique pour le RTL Info 13 H.

A 36 ans, cette femme célibataire souhaiterait garder la possibilité de procréer. Avec l’âge, la fertilité baisse. Avant 30 ans, le risque de ne pas pouvoir concevoir est de 9 % ; après 35 ans, ce risque passe à 30 %.

"On sait que la fertilité chute à partir de l’âge de 30 ans et que la fécondation in vitro n’améliore pas les résultats à partir de 35 ans. L’idée est venue de créer cette clinique Fertil-Plan afin de pouvoir collationner nos statistiques", explique Yves Lebrun, gynécologue au Centre hospitalier chrétien de Liège.

Cette méthode danoise s’adresse autant aux hommes qu’aux femmes. Dans un premier temps, le gynécologue pose une série de questions au patient, sur ses habitudes de vie qui peuvent influencer sa fertilité. Ce questionnaire est ensuite complété par différents examens avec une échographie des ovaires, ou une analyse du sperme. A la suite d’une seconde visite, le médecin remettra à la patiente un avis médical et une série de recommandations.

"Une prise en charge plus tôt permet d’avoir de meilleurs résultats et le fait aussi de pouvoir aider les patients dans leur hygiène de vie, dans leur mode de vie, dans leur thérapeutique permet aussi de les préserver, de les prévenir de la dure réalité", souligne le praticien.

L’âge moyen d’une femme lorsqu’elle donne naissance à son premier enfant n’a cessé d’augmenter au cours des décennies. Il est aujourd’hui de 28 ans en Wallonie et de 29 ans à Bruxelles, soit en moyenne 4,5 années de plus qu’en 1974.


 

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