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Les usagers des TEC se préparent à une grève de 48 heures: "Tout ca pour arriver à quoi? Emm***** le monde. C’est tout"

 
 

Pour les usagers des TEC, jeudi et vendredi seront deux journées de galère. Nombreux sont ceux qui, en l’absence de bus, n’ont d’autre choix que de rester chez eux. Reportage à Liège.

Ils prennent le bus tous les jours, mais demain, les usagers des bus TEC devront se déplacer, une fois de plus, à pied. "C’est énervant, c’est agaçant !", pense Louise, une dame âgée.

Louise, en veut au chauffeur affilié à la CGSP. "Il y a des chauffeurs qui veulent travailler et on les empêche, on fait des piquets de grève… C’est quoi ca ? C’est ridicule, pour arriver à quoi ? Emmerder le monde, c’est tout."

Dès l’aube, le réseau sera fortement perturbé. Si certains conducteurs comprennent l’action des syndicats, d’autres se sentent pris en otage.


"Demain, je reste à la maison"

"Je ne sors pas !", dit une jeune fille. "Vous voulez que je fasse comment sans bus ? Ca embête les gens, c’est comme ça."

"Demain, je reste à la maison", dit aussi une autre dame dans le bus. "Si il n’y a pas de bus, je ne sais rien faire, je ne sais pas sortir."

Même constat chez les étudiants. "Je n’irai pas en cours, tout simplement. En plus de ca, je prends le train, donc ça va vraiment être impossible !"


Le co-voiturage reste une solution

Difficile de s’organiser. Mais lorsque la débrouillardise prend le dessus pour se rendre au travail ou à l’école, le co-voiturage reste une option.

"Je cherche un ami qui a une voiture, sinon je serai obligé de rester chez moi. J’habite tout en bas, c’est impossible de monter à pied", conclu un jeune homme. "On peut aussi prendre un taxi, mais c’est très cher pour les étudiants".

Les réseaux des bus TEC situés dans les dépôts du Hainaut et de Liège seront les plus impactés par ce mouvement. La grève durera 48 heures… Vous voilà prévenus ! 


 

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