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Les personnes handicapées victimes d'un arrêté du gouvernement wallon: de nombreuses aides leur sont retirées

Les personnes handicapées victimes d'un arrêté du gouvernement wallon: de nombreuses aides leur sont retirées
 
 

Plusieurs associations d'aide aux handicapés réclament du conseil d'Etat l'annulation d'un arrêté pris mi-juin par le gouvernement wallon. Un arrêté qui modifie le remboursement de certaines aides matérielles, bref qui limite l'aide financière fournie par l'agence wallonne pour l'intégration des personnes handicapées, avec des conséquences parfois très lourdes.

L'Association Belge contre les Maladies Neuromusculaires (ABMM), l'Association Belge des Paralysés (ABP), la Ligue de la Sclérose en Plaques et l'Association Parkinson ont introduit au Conseil d'Etat un recours en annulation de l'arrêté du Gouvernement wallon du 11 juin 2015, annoncent-elles vendredi dans un communiqué. Par cet arrêté, "le Gouvernement wallon va à l'encontre de son objectif d'intégration et caractérise sa politique par un triple recul social", estiment ces quatre associations.


Les modalités de remboursement de certaines aides matérielles modifiées

L'arrêté du gouvernement wallon modifie les modalités de remboursement de certaines aides matérielles par l'Agence Wallonne Pour l'Intégration des Personnes Handicapées (AWIPH). Selon les quatre associations qui revendiquent 5.500 membres, cet arrêté représente un triple recul social. "Le premier recul est l'instauration d'une part contributive à hauteur de 10%, ou 2% pour les bénéficiaires du statut BIM (bénéficiaires de l'intervention majorée), à payer par les personnes handicapées pour toutes les aides matérielles sujettes à intervention de l'AWIPH."


"La suppression d'interventions financières pour une série d'aides matérielles indispensables"


"Le deuxième recul de cet arrêté consiste en la limitation et la réduction des interventions pour certaines aides matérielles comme le monte-personne, dont le remboursement est désormais limité à un étage. Le troisième recul entraîne la suppression d'interventions financières pour une série d'aides matérielles indispensables telles que la boîte de vitesse automatique dans un véhicule"
, dénoncent encore les associations, qui se plaignent également d'un manque de concertation de la part du gouvernement wallon.


A titre d'exemple, l'AWIPH intervenait avant à hauteur de 1300 euros dans l'achat d'un lit électrique. Aujourd'hui, à hauteur de 800 euros.


 

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