La situation devient insupportable tandis que les gardiens des prisons francophones de notre pays entament leur troisième semaine de grève, un mouvement social sans précédent que le gouvernement, critiqué de toute part, ne parvient pas à désamorcer.
"La situation devient insupportable, il y a beaucoup trop de tension à l'intérieur", a lancé mardi matin aux journalistes le directeur de la prison de Forest, Vincent Spronck. "Les gars ne sortent pas, sont confinés en cellule, ils ne respirent plus, le linge n'est plus changé, les visites n'ont pas lieu. Ca ne va pas! Il faut trouver une solution à cette crise", a-t-il imploré.
Mais les grévistes ne comptent rien lâcher. Ils l'ont confié hors caméra à Chantal Monet, dans le RTL info 19h. Les agents pénitentiaires ont eu la pression pour organiser les visites prévues mercredi, mais ne cèderont pas. "Si on leur tend une main, ils prendront le bras", ont-ils déclaré à notre journaliste.
Ce sont donc les policiers, appelés en remplacement, et les militaires, présents pour assister ces policiers, qui devront assurer un service minimum. Choisir certains détenus pour autoriser une visite risque de provoquer encore plus de tensions.
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