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Le nombre d'armes à feu illégales saisies ne cesse d'augmenter: d'où viennent-elles et comment arrivent-elles en Belgique?

 
 

Il y a 2.513 armes à feu illégales qui ont été saisies l'an dernier par les autorités. Des armes de guerre, des fusils automatiques et des armes de poing. Depuis 5 ans, ce nombre est en constante augmentation. Alors deux questions: d'où viennent ces armes et comment arrivent elles chez nous ?

Historiquement, les pays des Balkans ont été une source importante pour le marché noir. Mais aujourd'hui le problème s'est déplacé. "Des pays comme la Syrie, l'Irak et la Libye, qui sont en plein conflit armé ou en guerre civile. Des groupes rebelles y ont mis la main sur des stocks très importants et se sont livrés à du trafic", a expliqué Ignacio de la Serna, procureur général de Mons.

En Europe, les contrôles aux frontières sont quasi inexistants, ce qui facilite les échanges: "Ca peut être par bateau, par route. On en voit même qui arrivent par autobus, dans la soute à bagages", ajoute Ignacio de la Serna.

Selon plusieurs sources, l'idée selon laquelle la Belgique serait une plaque tournante du trafic d'armes serait erronée. Il serait ainsi aussi facile de se procurer une arme dans les pays voisins.

Une période d’amnistie d'un an devrait débuter le 1er janvier. Elle permettra de déclarer une arme illégale sans risquer d’être poursuivi.


 

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