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Le décret inscription impose à Clara une école à Gosselies, alors qu'elle a déménagé: "4 km de marche, 2 bus, 1h30 le matin et le soir dans les transports en commun…"

 
 

Nouveau couac administratif lié au décret inscription en première secondaire. À 12 ans, Clara souhaitait s'installer dans l'école du village dans lequel elle vient tout juste de déménager à 800 mètres de sa maison. Malheureusement, le décret l'oblige à fréquenter un établissement proche de son ancien domicile. Jimmy Meo et Patrick Lejuste l'ont rencontrée pour le RTL info 13h.

Clara profite des instants de détente qu'il lui reste durant ces vacances. Mais à un mois de la rentrée des classes, difficile pour elle de ne pas penser à l'école. "Pour le moment je suis stressée parce que je n'ai pas encore d'école, avoue la jeune fille. Ça me stresse de plus en plus va qu'on arrive de plus en plus près de la rentrée."

Ses parents ont eu un coup de cœur pour une maison au mois de janvier dernier. Sachant qu'ils vont s'y installer quelques mois plus tard, ils prennent leurs dispositions et inscrivent leur fille dans l'école la plus proche. Ça parait logique, mais pas selon le décret. "Dès le départ, notre demande a été rejetée, explique Pierre-Paul Périlleux, le papa de Clara. Tout simplement parce que le décret ne tient compte que de l'adresse du domicile au moment de l'inscription".


"116 kilomètres en voiture quotidiennement"

Au départ de sa maison, l'institut Sainte-Marie de Rèves est à 2 minutes en voiture, un kilomètre à peine. Mais le décret impose à Clara de se rendre tous les jours à Gosselies, alors qu'elle n'y vit plus depuis cet été.

"Cela signifierait pour nous d'effectuer quotidiennement 116 kilomètres en voiture uniquement pour déposer et reprendre nos deux enfants", explique encore le papa. En transport en commun, ce n'est pas mieux: "Cela signifierait 4 kilomètres à pied tous les jours, deux bus, et une heure trente le matin et le soir dans les transports en commun".

Après trois recours, tous refusés, un passage devant le Conseil d'Etat, Clara attend une ultime clémence de la ministre pour rejoindre l'école de ses rêves.


 

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