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La Wallonie traque les véhicules fraudeurs suite au scandale VW: allez-vous être contrôlé?

 
 

Les premiers tests environnementaux sur véhicules légers fréquemment utilisés en Wallonie ont été réalisés samedi au Centre de Technologie Avancée de l'Institut Saint-Luc à Mons. L'opération se poursuivra dans les semaines à venir.

Les tests d'évaluation environnementale, lancés le 30 janvier à Mons, visent à obtenir une estimation réelle des taux d'émissions des véhicules légers en Wallonie et à évaluer le différentiel d'émissions du parc de voitures wallon avec les valeurs renseignées par les constructeurs. Concrètement, chaque véhicule, qui doit avoir moins de 5 ans et moins de 100.000 kilomètres, est testé sur un banc d'essai équipé d'un logiciel simulant un circuit de l'ordre de 30 kilomètres durant 18 minutes, dans des conditions réelles de roulage sur autoroute et en ville. Les tests se dérouleront à Mons sur une centaine de véhicules jusqu'en avril prochain, le samedi et certains jours fériés.


Un test sur route avec le "Portable emissions measure system (PEMS)" sera réalisé


En octobre dernier, à la suite du scandale des moteurs Volkswagen truqués, le ministre wallon de l'Environnement, Carlo Di Antonio (cdH), avait annoncé le lancement d'essais dans le but de vérifier que les véhicules légers roulant sur les routes wallonnes sont effectivement conformes aux normes antipollution en Wallonie. En cas de suspicion, à l'issue du test, de l'intervention du logiciel truqueur, un test sur route avec le "Portable emissions measure system (PEMS)" sera réalisé.


 Le Gouvernement wallon a décidé de se déclarer personne lésée auprès du procureur du Roi

Les résultats des tests seront communiqués dans quelques semaines, dès qu'il seront globalisés. Ils viendront par ailleurs alimenter la procédure juridique en cours, a-t-on annoncé au cabinet de Carlo Di Antonio. Le Gouvernement wallon a décidé de se déclarer personne lésée auprès du procureur du Roi dans le cadre du dossier Volkswagen. Pour éviter d'attendre un temps certain et de passer éventuellement après tous les autres préjudiciés, le gouvernement wallon a également décidé de recourir à une résolution à l'amiable avec le groupe VW pour obtenir réparation du dommage causé.Jusqu'à 8.000 véhicules belges sont concernés par la fraude VW en matière de Co2. Il s'agirait d'une transmission erronée d'informations dans les dossiers d'homologation. Pour rappel, le plafond d'émission par les constructeurs est de 95gr/Co2 d'ici 2020. Le transport est responsable de 27,8% des émissions de Co2 en Wallonie.


 

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