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Des milliers de personnes à la Marche des solidarités: le point sur les perturbations sur le réseau TEC dans chaque région

 
 

La "Marche des Solidarités", organisée par le front commun syndical, les mutuelles et diverses associations sociales et culturelles, a rassemblé lundi à Charleroi 10.000 personnes, selon les organisateurs, 5.000 selon la police locale. La marche visait à mettre en avant des propositions relatives notamment à la mobilité, à la sécurité sociale et à la formation. Même si l'idée n'était pas de bloquer la région, il y a eu pas mal de perturbations dans les transports en commun puisque de nombreux chauffeurs des TEC y ont participé.

Si vous ne trouvez pas de bus dans les provinces de Liège et du Hainaut, c'est en raison de la Marche des solidarités organisée ce lundi matin à Charleroi, à laquelle a participé une partie des chauffeurs. Il y avait 10.000 participants, selon les organisateurs, et 5.000 selon la police. L'événement a rassemblé des syndicats, des mutuelles, des associations et des citoyens, appelés à exprimer leurs idées d'avenir.


Les perturbations par région

A 15h00, les transports en commun restent rares à Charleroi où entre 5,7% et 33% des services sont assurés selon les dépôts.

La province du Hainaut est également touchée, avec 36% des bus qui circulent à Mons, 23% dans le Borinage et 11% dans le Centre. Le Hainaut occidental est épargné, avec 91% des services assurés.

La province de Liège est également perturbée mais la situation varie fortement selon les dépôts. Ainsi, aucun bus ne roule à Verlaine mais tous les services sont assurés à Eupen et Warzée. A Jemeppe, seuls 30% des bus circulent, à Rocourt 33% des services sont assurés et 38% des bus roulent à Omal.

Dans le Brabant wallon, 97% des voyages sont assurés.

La province de Namur voit 96% de ses bus circuler et la province du Luxembourg est totalement épargnée.

Les 900 circuits de transport scolaire vers l'enseignement ordinaire et spécialisé sont tous assurés, précisent les TEC.

Les voyageurs sont invités à consulter le site infotec.be pour suivre l'évolution de la situation.


"Ici, ce qu’on veut, c’est une marche, c’est un forum"

Cette mobilisation a lieu non pas pour critiquer le gouvernement, mais bien pour proposer des idées, il ne s’agit donc pas d’une grève. "On a vraiment envie de proposer une autre façon de débattre, fini pour moi les grands rassemblements de protestation, et avec souvent une part d’agressivité qui peut faire peur à la population. Ici, ce qu’on veut, c’est une marche, c’est un forum. On se rassemble, on développe les idées de façon très synthétique et puis on propose aux personnes d’aller mettre leurs idées dans des urnes, d’en discuter avec certains acteurs qui seront rassemblés sous forme d’un forum, pour proposer, améliorer, amender, pour un monde qu’on veut plus juste et équitable, et que la réflexion continue", explique Steve Radu, directeur de la communication chez Solidaris.


 

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