La Défense organise un jobday spécialement orienté vers les candidates intéressées par la Défense, le « Ladies at Defence ». Exclusivement réservée aux femmes, les candidates pourront se renseigner sur les métiers de l'armée, tester leur condition physique et surtout poser des questions à des femmes qui sont déjà militaires.
Plus de 350 femmes se sont inscrites pour ce Jobday. Les femmes hésitent de moins en moins à s'engager. C'est le cas d"une adjudante. Elle s'est engagé il y a un an et est psychologue à la Défense. "Je n'y avais jamais vraiment songé, explique-t-elle au micro de Caroline Haine, mais une fois que j'ai compris qu'il y avait aussi de la place pour les psychologues, ça m'a immédiatement attiré."
"Quand on rentre en formation on nous dit 'N'oubliez pas, vous êtes un militaire ; un militaire est un être asexué'", ajoute-elle.
Si le lieutenant A., engagée il y a quatre ans, est d'accord, elle est quand même plus nuancée. "Il faut être consciente que, c'est vrai, on va peut-être être un peu plus charriée que dans d'autres milieux parce que c'est vrai qu'il y a plus d'hommes mais c'est une question d'attitude. Il faut juste avoir le caractère pour."
2.200 femmes militaires
La première femme est entrée à la Défense en 1975. Aujourd'hui, elles sont environ 2.200 femmes militaires, soit 8% des effectifs en tout. Et leur nombre augmente d'année en année : l'an dernier, les femmes représentaient 12% des candidatures pour intégrer la Défense ; 11% il y a deux ans.
Le colonel Didier Calmant est le chef de la section recrutement à la Défense. Il est optimiste, les candidatures féminines augmentent chaque année. Pour lui il n'y a plus de barrières entre les hommes et les femmes dans l'armée : "Elles ont les mêmes droits, les mêmes devoirs mais aussi les mêmes salaires et les mêmes débouchés que les garçons." Il rappelle aussi que le général qui commande l'Ecole royale militaire est une femme. "S'il y a quelque'un qui montre qu'une femme peut arriver au top dans la Défense, c'est bien elle !"
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