Ce type d'arnaques se répète d'année en année. De faux éboueurs se présentent en fin d'année chez les habitants, dans l'espoir de recevoir des étrennes. Voici quelques conseils pour ne pas se faire piéger.
La mécanique est bien rodée. Ils sonnent à la porte, se font passer pour les éboueurs du quartier et réclament ainsi des étrennes. Sans le savoir, les riverains s'adressent en fait à des arnaqueurs.
"Il y a une équipe (...) qui m'a demandé des étrennes. J’ai donné 5 ou 10 €. Mais le lendemain, une autre équipe s’est présentée et là c’était la bonne équipe. Donc c’est un peu ennuyant pour les gens", confie un habitant de Woluwe-Saint-Pierre, au micro de Pauline Laurent et de Dominique Sokolowski.
Pour éviter que de telles arnaques ne se reproduisent, l'organisme de Bruxelles-propreté a donc mis en place certaines mesures. "Les éboueurs qui travaillaient régulièrement dans le quartier ont décidé de faire une petite photo (…) Depuis, je garde bien leur photo pour être sûre que c’est la bonne équipe qui vient", explique une habitante.
Une carte de travail garantit l'appartenance à Bruxelles-propreté
De plus, à Bruxelles, les éboueurs sont également obligés de se présenter à des dates bien précises. En dehors de celles-ci, les habitants ne doivent donc être sollicités pour d'éventuelles étrennes. "La période autorisée pour le personnel Bruxelles-propreté est du 1er au 22 décembre. En dehors de cette période, ils ne peuvent pas présenter leurs vœux à la population", indique Etienne Cornessen, porte-parole de Bruxelles-propreté.
Afin d’authentifier leur appartenance à l’organisme, les éboueurs doivent également remettre à la population un document qui leur est propre. Celui-ci n’est évidemment pas accessible aux personnes extérieures.
Enfin, lorsque les éboueurs viennent rendre visite aux habitants, ces derniers peuvent exiger à consulter leur badge, garantissant leur appartenance à Bruxelles-propreté.
Vos commentaires