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Des dizaines de manifestants rassemblés à Liège pour dénoncer le mal-logement

 
 

Dans le cadre des journées européennes "Housing Actions Day", plusieurs dizaines de personnes, dont des membres d'associations dénonçant le mal-logement, se sont rassemblées, samedi après-midi, à proximité de l'hôtel de ville de Liège, a constaté sur place l'agence Belga.

Comme celle organisée dans le même temps à Namur, la manifestation liégeoise visait à "dénoncer le mal-logement et revendiquer un droit au logement effectif en Wallonie".

Le cortège formé devant l'hôtel de ville s'est arrêté devant différents lieux emblématiques de la Cité ardente, dont le palais de justice, de nouvelles constructions du boulevard de la Sauvenière ou encore le syndicat des propriétaires.

Des prises de parole de responsables d'associations ou de victimes du mal-logement ont été entendues à chaque halte, où d'autres participants ont rejoint le groupe.

La fin du rassemblement a été programmée au pied du kiosque du parc d'Avroy, où la militante Christine Mahy, secrétaire générale du Réseau wallon de lutte contre la pauvreté (RWLP), devait s'exprimer.

"C'est la troisième édition de cette organisation à Liège. Nous estimons que l'argent investi par les pouvoirs publics est utilisé pour gérer les conséquences du mal-logement. Il faudrait surtout s'attaquer aux causes en régulant le marché immobilier et les prix des loyers", a commenté à Belga Nathalie Dupont, membre de la plateforme Housing Action Day à Liège.

Le ministre wallon du Logement, Christophe Collignon, était également présent au départ de la manifestation liégeoise.

"En Wallonie, nous n'avons jamais agi autant pour le logement que lors de cette législature, avec quelque 2 milliards qui y ont été consacré. Ceci étant, nous vivons effectivement une crise intense du logement à l'échelle européenne. Je partage la préoccupation collective pour que le logement constitue la priorité des prochains gouvernements.J'y ajoute la dimension sociale dans une politique de l'isolation qui doit être accessible à tous", a-t-il commenté.


 

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