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Contrôle non-systématique des voyageurs aux portiques des gares internationales: pas un manque de personnel mais un choix, explique la SNCB (vidéo)

 
 

Plusieurs agents considèrent que les portiques installés récemment dans les gares de Bruxelles-Midi, Anvers et Liège, sont inefficaces. Ces portiques ne sont pas actifs en permanence. Mais selon, les chemins de fer belges, c'était prévu comme cela.

Les nouveaux portiques de sécurité ont été présentés dans trois gares internationales par les ministres compétents. Aujourd’hui, pour les agents de Securail, ceux de Liège-Guillemins et ceux de Bruxelles-Midi, le sujet est visiblement délicat. Aucun ne souhaite répondre aux questions. Nous avons donc interrogé la SNCB.

"Le but de ces nouveaux dispositifs de sécurité est de contrôler les voyageurs (qui prennent un train international, c'est-à-dire un TGV, Thalys ou ICE, la version allemande du train à grande vitesse) de façon non systématique et non permanente. Cela veut dire que les contrôles ne vont pas avoir lieu tout le temps et lorsqu’ils ont lieu, les voyageurs vont être contrôlés de manière aléatoire", explique Elisa Roux, porte-parole de la SNCB.


"Tout voyageur peut se faire contrôler à n'importe quel moment"

Pour certains agents de Securail, le problème est le manque de personnel à la police des chemins de fer, pour réaliser ces contrôles. A la SNCB, on parle plutôt d’un choix.

"Cette procédure de contrôle non systématique est un choix des autorités fédérales dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Ceci vient évidemment renforcer nos mesures de sécurité déjà existantes mais il faut bien rappeler que tout voyageur prenant un train international est susceptible de se faire contrôler à n’importe quel moment", rappelle Elisa Roux.

Il est à préciser que, par contre, les voyageurs du train Eurostar menant à Londres sont, eux, tous contrôlés. "Londres ne fait pas partie de l'espace Schengen, il est donc obligatoire de contrôler tous les voyageurs", explique Elisa Roux, porte-parole SNCB.


 

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