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Comme Maxime, de nombreux étudiants réclament une meilleure protection sociale: "Devoir travailler est un handicap" (vidéo)

 
 

A l'appel de la Fédération des étudiants francophones mais également de la Ligue des familles, plusieurs centaines d'étudiants ont manifesté cet après-midi dans le centre de Bruxelles. Ils souhaitent notamment une meilleure protection sociale. Aujourd'hui , pour payer ses études, son logement, sa nourriture, un étudiant sur deux est contraint de travailler.

Obligés de travailler pour payer leurs études, les étudiants dénoncent des coûts trop élevés. 10.000 euros en moyenne pour une année d’études supérieures. Les aides d’Etat ne suffisent plus.

"Ce que l’on voit, c’est que ce sont les coûts qui sont complémentaires aux coûts des études qui coûtent plus cher (logement, transports en commun,…)", explique Maxime Mori, président de la Fédération des Etudiants francophones.

Alors pour couvrir tous les frais, Maxime, étudiant en histoire, travaille trois jours par semaine dans une chaîne de restauration rapide. Un job indispensable qui lui rapporte 3.000 euros par an mais qui met en péril sa réussite.


"Vraiment un handicap"

"Les 15h par semaine que je passe ici, c’est du temps que je ne peux pas passer à étudier donc c’est vraiment un handicap dans ma vie d’étudiant d’être obligé de travailler pour financer mes études", explique-t-il.

Maxime habite chez sa mère mais il n’est pas le seul enfant alors impossible de compter uniquement sur les revenus parentaux. Il bénéficie aussi d’une bourse d’étude de 500 euros mais ce n’est pas assez. "Je fais la demande en juillet et l’année passée, j’ai touché ma bourse seulement en mai. Donc en attendant il faut trouver un autre moyen pour pouvoir gérer les différents frais", ajoute-t-il.

En moins de 15 ans, le nombre d’étudiants ayant recours à une aide auprès du CPAS a été multiplié par neuf. Ils étaient 3.000 en 2009 et 27.000 en 2016.


 

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