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8 jeunes sur 10 se sentent heureux, et même très heureux, selon une grande enquête menée en Fédération Wallonie-Bruxelles

 
 

Les jeunes se sentent en grande majorité heureux, voire très heureux. C'est en tous cas ce qu'il ressort d'une nouvelle enquête selon laquelle 8 jeunes sur 10 se sentent bien dans leur peau aujourd'hui en Belgique. Heureux, mais stressés malgré tout, notamment par la charge de travail qui leur est imposée dans l’enseignement secondaire.

10h50. C’est l’heure de la pose dans cette école de Woluwe Saint Pierre à Bruxelles. Sur les visages, de nombreux sourires. Une image qui reflète bien les résultats de la grande enquête sur le bien-être des jeunes menée en Fédération Wallonie-Bruxelles. Selon celle-ci, une jeune sur deux se sent heureux dans sa vie actuelle tandis qu’un sur cinq estime même se sentir très heureux. Des chiffres réjouissant donc, mais à nuancer. Pour le dernier facteur par exemple, ce chiffre est à diviser par deux entre les élèves du primaire et ceux du secondaire.


"J’étais beaucoup plus heureuse en primaire"

"C’est pas du tout la même chose. En primaire, il y a moins de soucis, moins de boulot. Alors que maintenant, en cinquième, sixième, on travaille beaucoup, beaucoup quand même", déclare une élève. "J’étais beaucoup plus heureuse en primaire. On avait beaucoup moins de travaux. Maintenant, je trouve qu’on ne fait que travailler, presque tout le temps", estime une autre.

Le travail quotidien et le stress qui y est lié. Un facteur que pointe également l’étude. Selon les chiffres, plus de 4 élèves de secondaire sur 10 s’estiment stressés, voire très stressés à l’école face à la charge de travail qui lui est demandée.

"Le stress est évidemment présent sitôt qu’il y a une contrainte, qu’elle soit par exemple scolaire. Il y a effectivement des attentes et donc l’enfant est attendu à certains résultats. Nous sommes une société qui attend. Les adultes attendent les performances de l’enfant", explique Emmanuel de Becker, pédopsychiatre.


32% des jeunes "insomniaques" en secondaire


Cela a évidemment des répercussions sur certains aspects de la vie quotidienne de ces jeunes, comme le sommeil par exemple. Ainsi, selon l’étude, un sur trois rapporte qu’ils rencontrent des difficultés pour s’endormir plus d’une fois par semaine. Une conséquence de la pression qu’ils ressentent face à une société qui leur demande d’être toujours plus compétitifs, et de plus en plus tôt.


 

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