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"On gagne du temps, on n’a pas le stress": cette famille est adepte de la "multimodalité", qu'est-ce que c'est?

 
 

Nous sommes toujours dans la semaine de la mobilité. Un des thèmes développés cette année, c'est la multimodalité: combiner plusieurs moyens de transports pour un même trajet. Julien Crête et Patrick Lejuste ont rencontré une famille de Quévy, près de Mons, pour le RTLINFO 13H. A quatre, ils utilisent chaque jour le bus, le train, la voiture, le vélo, et même la marche à pied.

C’est le début d’un véritable marathon familial. A sept heures du matin, les enfants de Grégory quittent la maison pour rejoindre l’arrêt du bus tout proche. Un peu de marche s’impose avant de prendre la route. Au menu alors, une demi-heure de transports en commun ; un autocar qui a du bon. "C’est mieux que la voiture, car avec la voiture, on est concentré sur la route, on est en famille, et puis on ne parle pas forcément en roulant, tandis qu’ici, on a nos copains, on peut parler, écouter de la musique tranquillement, relire nos cours en vitesse avant l’école, c’est l’idéal", explique Bastien. 

Au même moment, Grégory poursuit son trajet à vélo vers le bureau. Dix kilomètres le long des routes de campagne : un choix qu’il revendique, avec certains avantages à la clé. "J’ai constaté que le vélo, ça me permettait de décompresser. Ça c’est le point de départ. J’ai commencé une ou deux fois semaine, quand il faisait bon ou ce genre de choses, puis petit à petit je me suis habitué, maintenant, je suis un petit peu accro".

Dans la famille, on utilise également d’autres moyens de transports chaque matin. Dès 5h40, l’épouse de Grégory prend sa voiture pour un trajet jusqu’à la gare de Mons. Ensuite, trois quarts d’heure de train pour rejoindre la capitale.

Chez les Vita, en deux heures de temps, 5 moyens de transport sont utilisés. Un véritable plus. "On gagne du temps, on n’a pas le stress. Je sais très bien que quand mes enfants sont dans le bus, ils sont en sécurité. Ma compagne évite les embouteillages en utilisant le train pour se rendre à Bruxelles tous les jours, donc on échappe un petit peu à tout ça".

Au travail, Grégory ne cesse de sensibiliser ses collègues sur ce choix de vie qui lui est profitable. Un changement de cap entrepris il y a dix ans.


 

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