L'ambassadrice de Belgique en poste à Kinshasa n'a reçu aucune convocation de la part du ministère des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo (RDC) contrairement à ce qu'évoquaient certains médias congolais après la conférence de presse donnée par un ancien député du Mouvement de Libération du Congo (MLC) lundi à Bruxelles, a précisé mardi le SPF Affaires étrangères dans une réaction à l'Agence Belga.
Jean-Jacques Mamba Kabamba, un ancien député du MLC, une ex-rébellion qui s'est muée en parti politique, a annoncé lundi lors d'une conférence de presse à Bruxelles son ralliement à l'Alliance Fleuve Congo (AFC), un mouvement politico-militaire fondé à la mi-décembre par Corneille Nangaa Yobeluo, un ex-président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) aujourd'hui en exil. Cette nouvelle alliance rebelle s'est en outre associée à la rébellion du M23 (Mouvement du 23 Mars, soutenue par le Rwanda selon Kinshasa et de multiples sources).
Le SPF Affaires étrangères a toutefois tenu à souligner que la Belgique prenait ses distances avec l'annonce faite lundi à Bruxelles par l'ancien député du MLC. "La Belgique ne cautionne pas des appels à la lutte armée", soulignent les Affaires étrangères. "Toute opposition doit se faire dans un cadre constitutionnel", rappellent-elles encore.
Enfin, concernant un éventuel rappel de l'ambassadeur de la RDC à Bruxelles pour consultation dans la foulée de cette conférence de presse, les Affaires étrangères précisent ne pas avoir reçu une telle notification de la part des autorités congolaises.
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