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Pour Benoit Lutgen, président du cdH, il faut sanctionner les grèves sauvages : "C'est une question de respect"

 
 

Le président du cdH était l'invité de Martin Buxant ce matin sur Bel RTL. Il s'est exprimé sur le service minimum au TEC qui sera voté ce mercredi, ainsi que sur les sanctions prévues en cas de grève sauvage.

Le service minimum à la SNCB a été voté hier au parlement fédéral. On va voter le service minimum dans les TEC également aujourd'hui. Vous soutenez cela ?

Il faut pouvoir sanctionner ceux qui font des grèves sauvages. Ce n'est pas possible de faire des grèves sauvages. Le droit de grève, il est absolu. Il n'est pas question de toucher au droit de grève, c'est un droit absolu, mais ça s'organise. Décider le matin de faire une grève sauvage sans respecter les procédures, sans avertir la population, et de faire que des élèves, des jeunes, des gens qui ont besoin de rejoindre leur travail se retrouvent sans possibilité d'alternative, ce n'est pas acceptable. Donc, ça doit être sanctionné. Il faut respecter le droit de grève mais il faut aussi que celles et ceux qui se mettent en grève respectent les autres personnes. C'est une question de respect. 


Au niveau de l'organisation, les syndicats, les partis de gauche, le PS, Écolo disent que c'est impraticable, qu'on ne sait pas mettre en place un service minimum. Comment on fait ?

C'est possible dans d'autres pays donc ça doit être, à mon avis, possible chez nous aussi. C'est une question de volonté et de bonne volonté politique. Si les partis que vous citez, PS et Écolo, considèrent que la situation, telle qu'elle est vécue aujourd'hui par les citoyens est satisfaisante, c'est leur droit de penser ça. Mais on doit tout faire pour, il faut avoir cette volonté-là. Alors, le service minimum, c'est surtout par exemple, aux heures de pointe, effectivement assurer encore un service pour la population, les usagers, c'est quand même bien la moindre des choses. Mais on doit le faire en négociant, en discutant, en étant dans le dialogue, en étant ouvert vis-à-vis des organisations syndicales, mais certaines se comportent de façon sauvage, et ceux-là il faut les sanctionner. 


 

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