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Le secteur Horeca inquiet de "l'irresponsabilité totale" de la politique de Pascal Smet

Le secteur Horeca inquiet de "l'irresponsabilité totale" de la politique de Pascal Smet
 
 

(Belga) La fédération Horeca et le syndicat neutre pour indépendants (SNI) se disent inquiets vendredi de la politique de mobilité menée par le ministre bruxellois Pascal Smet. "L'organisation et la coordination de la mobilité à Bruxelles relèvent de décisions des pouvoirs publics mais prendre des décisions, sans tenir compte de l'économie et sans que des solutions alternatives ne soient mises en place, nous paraissent parfaite hérésie et irresponsabilité totale", indiquent-ils dans un communiqué commun.

En cause, Le projet de pistes cyclables et la suppression de 400 places de parking dans la haut de la ville, entre la Porte de Hal et le place Madou. "La politique des petits trous en période pré-électorale, nous y sommes habitués mais commencer partout sans une véritable coordination et sans les moyens nécessaires mis en oeuvre, c'est insensé", s'insurgent les deux organisations. Elles affirment que "toutes les villes qui ont établi de tels projets ont mis en oeuvre les solutions alternatives avant de vouloir transformer en profondeur le paysage urbain". Fragilisé par les attentats, les travaux du piétonnier, les fermetures de tunnels, le secteur ne "peut plus se permettre de perdre un seul client". Fédération Horeca et SNI estime que le ministre de la Mobilité a "une vision idéologique et purement politique" de l'avenir de Bruxelles, sans proposer de "vision économique projective". "Une transformation de l'espace urbain est indispensable mais pas au dépend de son économie et des familles qui en vivent." Pour les organisations, l'urgence est notamment de faciliter l'accès à l'information, entre autres via la digitalisation. "L'Horeca a besoin de la mise en place de signes communs dans les gares, les aéroports, les stations de métro pour permettre aux touristes de s'orienter facilement en les informant dans leur langue", estiment-elle, rappelant qu'à Bruxelles, "nous sommes bien loin des 30 millions de touristes de Paris". (Belga)


 

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