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Le gouvernement fédéral s'accorde sur un plan d'action, sans déploiement de l'armée

 
 

Le gouvernement fédéral a décidé mercredi, à l'occasion d'un conseil national de sécurité (CNS), de renforcer la coordination entre les services de police et la justice pour contrer l'augmentation des actes de violence liés au trafic de stupéfiants à Bruxelles.

Ce plan d'action s'appuiera sur une "approche intégrée" des différents services de police et de la justice à Bruxelles, une action plus ciblée sur différents hotspots (la Porte de Hal et le Peterbos à Anderlecht), et une meilleure coordination entre les différentes zones de police de la capitale.

"L'objectif est que tout deal de stupéfiants fasse l'objet de poursuites", a commenté le ministre de la Justice, Paul Van Tigchelt (Open VLD), lors d'une conférence de presse organisée à l'issue du CNS.

Outre le travail policier, cette lutte sera également menée avec différents services de l'administration, ainsi que l'Office des étrangers pour permettre l'expulsion rapide des trafiquants.

Un accord a notamment été conclu avec le Maroc, pour la reprise de ses nationaux, a ajouté le ministre de la Justice.

Selon lui, la violence constatée ces derniers jours dans la capitale est liée à l'arrivée de la mafia marseillaise à Bruxelles, laquelle a profité de l'affaiblissement de la mafia albanaise suite à l'enquête Sky-ECC pour reprendre une partie du marché de la drogue dans la capitale.

Préconisé par le président du MR, Georges-Louis Bouchez, le déploiement de l'armée dans les rues de la capitale n'a pas été retenu comme option par le gouvernement.


 

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