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Le bizutage est interdit à l'armée

 
 

"Le bizutage n'est pas permis ! C'est interdit !" Le vice-Amiral Jan De Beurme a clairement indiqué que de telles pratiques n'étaient pas tolérées au sein de la Défense, mercredi devant les députés de la commission de la Défense de la Chambre.

Il y était interrogé en compagnie de la ministre Ludivine Dedonder et du chef de la défense (CHOD), l'amiral Michel Hofman, une semaine après les révélations de traitements dégradants au sein du 4e bataillon du génie d'Amay.

L'inspecteur général de l'armée a précisé que la Défense compte 12 médiateurs, 10 personnes de confiance à temps plein et 96 personnes de confiance en cumul. La caserne d'Amay compte trois personnes de confiance.

Quelque 2.500 plaintes sont réceptionnées chaque année par le point de signalement. "Environ 50% d'entre elles concernent une plainte où nous pouvons donner une réponse générique (ex : nuisances sonores). "Les autres plaintes - 1.200 à 1.300 - sont des plaintes individualisées qui reçoivent chacune une réponse spécifique endéans les 30 jours", a-t-il détaillé. Si la réponse obtenue n'est pas satisfaisante, le plaignant a la possibilité de s'adresser au médiateur fédéral.

Le CHOD Michel Hofman, a assuré ne pas avoir attendu ces faits pour travailler à une culture de l'éthique au sein de l'armée, prenant notamment en exemple le plan d'action développé à la suite de l'affaire Jurgen Conings.


 

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