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La FGTB recale l'idée du contrat à durée indéterminée pour les intérimaires

 
 

La création de contrats d'intérim à durée indéterminée ne constitue pas une solution contre la discrimination et ne répond pas aux problèmes rencontrés par les personnes issues de l'immigration sur le marché de l'emploi, considère la FGTB jeudi. Le syndicat préconise plutôt un maximum de 25 contrats intérimaires annuels par travailleur avec le même utilisateur.

Jeudi, la fédération des prestataires de services de ressources humaines Federgon a proposé que les intérimaires puissent aussi prétendre à un contrat à durée indéterminée. Elle estime que cette mesure pourrait contribuer à l'intégration des personnes issues de l'immigration sur le marché de l'emploi.

Dans une réponse, la FGTB assure au contraire que les contrats d'intérim à durée indéterminée ne feront que plonger ces travailleurs "dans une incertitude permanente et une flexibilité constante". Selon le syndicat socialiste, le travail intérimaire n'est pas une fin en soi mais ne représente qu'une étape dans la recherche d'un contrat à durée indéterminée.

"En réclamant la possibilité de conclure des contrats d'intérim à durée indéterminée, Federgon ne cherche qu'une seule chose: s'attribuer pour elle-même les meilleurs profils et les conserver dans ses rangs dans une période où l'on connait une pénurie dans certains secteurs", dénonce la FGTB. "Et ce, au détriment des conditions de travail et de la liberté contractuelle des travailleurs en question."

L'organisation syndicale souligne qu'une telle mesure risque de faire des personnes issues de l'immigration "des travailleurs de seconde zone".


 

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