Aucune échéance n'a encore été prévue concernant la fin de la diffusion des programmes radio sur la bande FM, de plus en plus supplantée par la radio numérique hertzienne (DAB+), a indiqué mercredi la ministre des Médias, Bénédicte Linard (Ecolo).
"Aucune décision n'a encore été prise car les travaux de réflexion sont toujours en cours", a assuré mercredi la ministre Linard, interrogée par le député Eric Lomba (PS) à l'occasion des questions d'actualité de la séance plénière du Parlement de la FWB.
Déployée massivement en Wallonie et à Bruxelles depuis 2018 déjà, l'écoute en DAB+, qui nécessite l'acquisition d'un récepteur spécifique, n'a cessé de progresser ces dernières années. Selon une enquête citée mardi par le journal l'Echo, le DAB+ ferait aujourd'hui jeu égal avec la FM en Wallonie et à Bruxelles.
Les opérateurs radios continuent en effet à diffuser simultanément en analogique et en digital afin de permettre aux auditeurs de migrer progressivement d'un mode à l'autre. Ce "simulcast" engendre toutefois des frais pour les diffuseurs.
En débat depuis des années, aucune échéance précise n'a toutefois été fixée pour l'arrêt total de la diffusion analogique en Fédération Wallonie-Bruxelles.
L'ensemble des radios - à l'exception notable des radios associatives attachées à la FM - souhaiteraient la fin de celle-ci d'ici la fin de la décennie, selon l'Echo.
Devant les députés, la ministre Linard n'a pas confirmé mercredi cette perspective. Pour elle, l'abandon du "simulcast" ne sera en effet possible que "si personne n'est laissé au bord de la route, entre autres les radios associatives, (...) et si l'accès de tous les publics aux programmes est préservé", a-t-elle dit en substance mercredi.
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