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Contrôle budgétaire: voici l'effort qu'il faudra faire pour rester dans les rails

Contrôle budgétaire: voici l'effort qu'il faudra faire pour rester dans les rails
 
 

Le gouvernement fédéral s'est réuni une première fois en comité ministériel restreint samedi à Val Duchesse afin de jeter les bases du prochain contrôle budgétaire dont les conclusions sont attendues au mois d'avril. A leur arrivée, les ministres ont fait preuve de discrétion, évitant les commentaires.

Le gouvernement a reçu vendredi du comité de monitoring l'état des lieux budgétaire le plus récent. Il sera amené à réaliser un effort de 313 millions d'euros pour garder l'exercice conforme à ses engagements, voire plus d'un milliard d'euros selon qu'il mettra ou non à contribution la marge de sécurité qu'il s'était réservée.

Comme le veut la tradition, des groupes de travail sont mis en place pour déblayer le terrain. La réunion ministérielle de samedi est une première prise de contact.

L'exercice budgétaire est aussi un moment où les tensions sous-jacentes entre partenaires gouvernementaux peuvent rejaillir. Au mois d'octobre dernier, le vice-premier ministre CD&V Kris Peeters avait un moment claqué la porte, son parti rejetant les propositions de la N-VA de réforme de l'impôt des sociétés (ISOC). Entre-temps, le premier ministre Charles Michel a repris le dossier des futures réformes en main alors que les chrétiens-démocrates sont demandeurs d'une plus grande équité fiscale.

Samedi, le ministre N-VA des Finances Johan Van Overtveldt a regretté les atermoiements autour de la réforme de l'ISOC, qui, à ses yeux, coûtent des emplois. Temporisant, le premier ministre Charles Michel a, dans une autre interview estimé qu'il ne fallait pas jouer aux "apprentis sorciers" dans ce dossier. Il a une nouvelle fois invité à bien mesurer l'effet de la réforme sur les entreprises.

Quant au budget, le gouvernement maintient sa position d'un retour à l'équilibre en 2018.


 

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