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6 ministres en moins et un seul ministre-président pour TOUS les francophones: la petite révolution proposée par Ecolo

 
 

Christos Doulkeridis, le député Ecolo à la Fédération Wallonie-Bruxelles, est l’invité de la rédaction de Bel RTL. Dans la foulée de l’affaire Publifin, Martin Buxant l’interroge sur ses idées en matière de bonne gouvernance.

Martin Buxant: A la Fédération Wallonie-Bruxelles, là aussi il y a du gaspillage. Vous demandez carrément que le gouvernement de la Fédération soit supprimé?

Christos Doulkeridis: Non, je propose que les partis qui sont actuellement dans la majorité et qui ont fait le choix d’avoir 19 ministres sur l’espace francophone(…) Si on fait le même calcul pour la Flandre, ils sont 12. Il n’y a rien qui peut expliquer cette différence. Et donc si on regarde rétrospectivement ce qui s’est passé, c’est qu’en 2009 lorsque le PS et le cdH ont constitué leur gouvernement ils ont en fait décidé de mettre autant de ministres que ce qu’ils avaient avant quand ils étaient aussi au pouvoir au niveau fédéral. Ils ont recasé finalement pratiquement le même nombre de postes. Cela n’a aucune justification, il faut corriger cela. Et ça va permettre en plus de pouvoir renforcer les politiques wallonnes et bruxelloises.

M.B.: Comment est-ce qu’on corrige ça?

C.D.: On fait en sorte que le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui s’occupe d’enseignement et de culture qui sont des compétences aussi très importantes pour la Wallonie et pour Bruxelles soit composé simplement de ministres qui sont déjà présents dans les exécutifs wallons et bruxellois. Ça va permettre de diminuer de 6 ministres ces gouvernements-là, ça va aussi permettre de renforcer la cohérence des politiques entre la Wallonie et Bruxelles, c’est indispensable aujourd’hui.

M.B.: Un seul ministre-président pour les Wallons et les Bruxellois?

C.D.: Bien sûr, ce sera sans doute un Wallon mais pourquoi pas un Bruxellois. Mais ce sera sans doute un Wallon compte tenu de la répartition de la population. Il faudra alors que le ministre du Budget soit Bruxellois pour qu’il y ait justement le pendant, un bon équilibre, que tous les décisions puissent être contrôlés tant par les Bruxellois que par les Wallons, ça va renforcer les politiques. 


 

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