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"Il n'y pas de tabou sur Stéphane Moreau", qui pourrait rester en place à la tête de Nethys

"Il n'y pas de tabou sur Stéphane Moreau", qui pourrait rester en place à la tête de Nethys
 
 

Le nouveau conseil d'administration de Publifin n'a pas de tabou à propos du rôle futur de Stéphane Moreau, a assuré jeudi son président, Paul-Emile Mottard, sur les ondes de La Première.

Stéphane Moreau incarne à lui seul les abus de toute une série d'hommes politiques très bien rémunérés, qui mélangent un peu trop deniers publics et deniers privés. 

Ethiquement, beaucoup estiment qu'il devrait faire un pas de côté. C'est le cas du cdH, qui a déclaré la nuit passée que l'homme ne peut être maintenu "sous quelque responsabilité que ce soit" au sein du groupe. 

Le bureau de consultance Mc Kinsey mène actuellement un audit sur le pôle industriel que constitue Nethys, une filiale de Publifin dirigée par M. Moreau. La gestion et le "management" sont visés par l'étude.

"Il n'y pas de tabou sur Stéphane Moreau. Ce qui se passait avant est terminé. Nous allons modifier le fonctionnement et le management, il sera beaucoup plus clair et l'avenir de Stéphane Moreau ne dépendra pas uniquement du problème de rémunération mais aussi de savoir si c'est l'homme qu'il faut pour gérer le groupe", a déclaré M. Mottard.

Le président de Publifin n'entend toutefois pas résumer l'avenir de Nethys à la seule question de son dirigeant. "Il n'y a pas un problème avec Stéphane Moreau. Il y a la préoccupation du développement d'un groupe industriel (...) Ramener tout le débat Nethys à la seule question de Stéphane Moreau est une erreur que je ne veux pas commettre", a-t-il ajouté.

Les recommandations de la commission d'enquête du parlement wallon sont en cours d'exécution mais le président de Publifin s'est montré clair: il n'est pas question de démanteler le groupe. "La commission d'enquête propose le démantèlement du groupe. La volonté des Liégeois n'est pas de démanteler le groupe Publifin-Nethys. Nous ne sommes pas d'accord. Nous sommes quand même dans un Etat de droit. Il y a des actionnaires -la Ville, les communes, la province- et ce sont eux qui décideront du nouveau modèle de Nehtys".


 

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