Les eaux souterraines wallonnes se situent actuellement pour la plupart à des niveaux plus élevés que la moyenne en cette saison et souvent même comparables ou supérieurs au percentile 10, indique mercredi le département Environnement et Eau du Service public de Wallonie (SPW).
Les conditions hivernales ont été favorables à la recharge des nappes aquifères. Leurs niveaux sont globalement supérieurs à ceux observés à la même période lors des années sèches précédentes, entre 2017 et 2022, notait fin mars la Cellule d'expertise sécheresse en faisant le bilan de la recharge hivernale 2023-2024.
Cet état de fait est très bénéfique pour le reste de l'année pour une grande partie des nappes de Wallonie mais ne suffit pas nécessairement à garantir partout un niveau élevé jusqu'à l'automne prochain, précise et nuance mercredi le département Environnement et Eau.
La Cellule d'expertise sécheresse estime qu'il faut ainsi rester attentif à l'évolution des niveaux des nappes de la Calestienne-Famenne et de l'Ardenne, dont les capacités d'emmagasinement d'eau en hiver sont moindres que les autres et pourraient donc être plus sensibles à des sécheresses prolongées.
La situation est favorable également en Flandre, puisqu'après un mois de mars plus humide que la moyenne, les niveaux des eaux souterraines y étaient élevés, voire très élevés dans la plupart des endroits au début du mois d'avril. "Le niveau n'a plus été aussi élevé au début du mois d'avril depuis 2001", expliquait mercredi l'Agence flamande de l'environnement.
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