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Trente mois de prison requis pour des violences envers son ex-compagne

 
 

Le parquet a requis mardi devant le tribunal correctionnel de Verviers une peine de 30 mois de prison et de 800 euros d'amende à l'encontre d'un jeune homme suspecté de deux scènes de coups sur son ex-petite amie mais aussi de harcèlement à son encontre. Le prévenu, né en 1996 et qui comparaissait détenu, doit aussi répondre de faits de rébellion et outrages à agents, alors que le 16 janvier dernier les policiers de la zone Fagnes ont été mobilisés à cinq reprises pour des interventions le concernant.

La police avait déjà été appelée une première fois au domicile de la mère de la jeune fille alors que le prévenu avait porté des coups à cette dernière et avant tenté de l'étrangler. Des faits qu'il conteste formellement affirmant "n'avoir jamais levé la main sur une femme."

Le 5 janvier dernier, le prévenu dit avoir rejoint son ex-compagne, dans le Carré, à Liège à sa demande. Le 6, vers 08h00, en rentrant en train, une altercation les a opposés à proximité de la gare de Pepinster. "La jeune fille déclare avoir été tirée par les cheveux, être tombée et avoir reçu des coups du prévenu. Elle s'est d'ailleurs réfugiée dans une boulangerie", indique le ministère public.

Le prévenu, lui, a été entendu par la police avant d'être relaxé, avec interdiction pour le jeune homme de s'approcher de la demoiselle.

Vers midi, la police était une nouvelle fois appelée à Spa, au domicile de la jeune femme et de sa mère. "Je voulais simplement récupérer mes affaires", se justifie le jeune homme qui a déjà passé six années de sa vie en prison. Ce jour-là, la police devra intervenir à cinq reprises au domicile de la famille.

Jugement le 7 mai.


 

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