Coca-Cola est bien responsable des dommages corporels subis par une habitante de Diepenbeek en 2013, a décidé mercredi la cour d'appel d'Anvers. La jeune femme avait attaqué l'entreprise en justice après avoir bu une bouteille d'eau de la marque Chaudfontaine qui contenait du chlorure de zinc.
La victime, résidant dans le Limbourg, avait souffert de blessures internes après avoir bu de l'eau le 4 janvier 2013 sur son lieu de travail. La substance lui a brûlé l'estomac et la vésicule biliaire au troisième degré et son oesophage au deuxième. L'enquête avait démontré que la bouteille contenait du chlorure de zinc, sans toutefois comprendre comment la substance s'y était retrouvée. Aucune plainte n'avait été déposée pour le reste du lot composé de 1.659.000 bouteilles.
Après le classement sans suite de l'enquête pénale, la jeune femme avait entamé une procédure devant le tribunal civil de Hasselt sur la base de la loi sur la responsabilité des produits. Selon le texte, le producteur est tenu responsable s'il ne peut prouver que le problème n'existait pas avant la mise en circulation du produit.
L'entreprise Coca-Cola s'était défendue en évoquant notamment le processus de production automatisé et la non-utilisation du chlorure de zinc. Les sept mois écoulés entre la production de la bouteille et la consommation de l'eau n'avait pas non plus convaincu la cour qui, en 2015, avait tenu Coca-Cola responsable des dommages subis par la jeune femme. La cour d'appel d'Anvers a confirmé mercredi le jugement du tribunal civil de Hasselt, qui devra désormais déterminer l'étendue des dommages.
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