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Quinze mois de prison avec sursis probatoire partiel pour la divulgation d'images intimes

 
 

Le tribunal correctionnel du Brabant wallon a confirmé sur opposition, mardi, la peine de quinze mois d'emprisonnement infligée en septembre à un habitant de Charleroi né en 1996. La sanction est toutefois assortie d'un sursis probatoire partiel pour ce qui excède vingt jours d'emprisonnement. Le jeune homme, ancien habitant du Brabant wallon, avait diffusé en 2022 sur les réseaux sociaux des images d'une adolescente dénudée avec qui il avait flirté. Il avait aussi envoyé ces photos au père de la victime.

Le prévenu avait fait la connaissance en ligne de cette jeune adolescente née en 2007. Il lui avait demandé de se déshabiller devant son écran, et l'avait rencontrée "en vrai" une fois. "On flirtait sur les réseaux, et bien plus que cela. Nous avions une relation pas très saine, je lui ai présenté mes excuses lors d'un contact en septembre. J'assume ce qui m'est reproché, c'était une grosse erreur. Son père a sans doute été outré de ce que je lui ai envoyé", a commenté le prévenu à l'audience.

L'avocat de la défense avait qualifié le comportement de son client d'ignoble, inacceptable et odieux, mais l'avait mis sur le compte d'une "immaturité abyssale". Il demandait que la peine de 15 mois de prison ferme prononcée par défaut en septembre dernier soit assortie, sur opposition, d'un sursis probatoire.

Le jugement rendu mardi maintient cette peine de 15 mois, mais octroie un sursis probatoire pour ce qui excède 20 jours. Les conditions de ce sursis partiel portent notamment sur un suivi pour traiter la consommation excessive d'alcool, la régularisation de la situation administrative du prévenu, et la recherche d'un travail.


 

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