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Le ministre des Transports sur les lieux de la catastrophe de Morlanwelz: "Plusieurs enquêtes sont ouvertes"

 
 

Ce lundi soir, le ministre des Transports François Bellot, dépêché sur les lieux de la catastrophe de Morlanwelz a annoncé l'ouverture d'une enquête.

L'accident qui s'est produit lundi soir sur un passage à niveau situé à Morlanwelz, où des travaux de réparation étaient en cours à la suite de l'embrasement d'un véhicule fauché par un train en matinée, a causé la mort de deux personnes, a indiqué la police des chemins de fer. Sept personnes ont été grièvement blessées.


Conférence de presse à l'hôtel communal

Une conférence de presse a eu lieu à l'hôtel communal de Morlanwelz avec le ministre de la Mobilité François Bellot. Averti de l'accident, il a tenu à se rendre directement sur place dans la soirée pour constater lui-même l'ampleur de la catastrophe. Interrogé par notre journaliste Justine Roldan Perez, il détaillait: "Un drame s'est produit. C'est en fait, un suraccident. C'est un accident qui est survenu sur les lieux où des cheminots étaient en train de réparer le passage à niveau qui avait été endommagé le matin-même par un premier accident et donc suite probablement à un accident d'attelage- dont les circonstances doivent être encore déterminées lors d'une enquête- le train s'est détaché et est reparti suivant la pente, entraînant sur son passage d'autres accidents, notamment là où des ouvriers étaient en train de réparer le passage".

Et de compléter: "La ligne va être coupée plusieurs jours, pour la réparation des éléments qui restent à réparer et pour les besoins de l'enquête, et donc la ligne va être inaccessible. C'est la justice qui déterminera le moment où la ligne pourra être libérée."

"Plusieurs enquêtes sont ouvertes"

"Plusieurs enquêtes sont en cours. Il y a d'abord une enquête interne au sein de la SNCB. Il y a un organisme fédéral d'enquête sécurité qui va aussi oeuvrer et puis, bien entendu, comme il y a des décès, la justice via l'auditoire du travail est sur place pour tenter de déterminer les causes exactes", a complété le ministre.


 

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