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Attentat manqué du Thalys: la police mène 6 perquisitions ce matin en Belgique et arrête 4 personnes

Attentat manqué du Thalys: la police mène 6 perquisitions ce matin en Belgique et arrête 4 personnes
Image d'illustration
 
 

Dans le cadre de l’enquête sur l’attentat terroriste contre le Thalys du 21 août 2015, "six perquisitions ont été menées ce lundi matin à Molenbeek-Saint-Jean (2), Anderlecht (1), Laeken (1), Andenne (1) et Marche-en-Famenne (1) à la demande du juge d’instruction de Bruxelles spécialisé en matière de terrorisme", indique ce lundi le parquet fédéral.

4 personnes ont été emmenées pour audition. Le juge d’instruction décidera ultérieurement de leur maintien ou non en détention. "Ni arme ni explosif n’ont été trouvés", précise le parquet.

Selon une source RTL, Mohamed Bakkali, qui était déjà placé sous mandat d'arrêt et inculpé dans le cadre de l'enquête belge sur les attentats de Paris, fait partie des 4 personnes actuellement interrogées suite aux perquisitions de ce matin.

Selon la RTBF, Youssef Siraj figure aussi parmi ces quatre individus. L'homme est soupçonné d'avoir hébergé Abdelhamid Abaaoud et Ayoub El Khazzani quelques jours avant la tentative d'attentat dans le Thalys. Youssef Siraj a également été condamné en 2009 avec Khalid El Bakraoui pour un braquage à la kalachnikov. Il a été interpellé par les unités spéciales ce lundi matin vers 10 heures à Molenbeek-Saint-Jean. Toujours selon la même source, Mohammed Boutmaret a également été interpellé à Laeken peu avant 6 heures ce lundi matin. Il s'agit d'un ami de Mohammed Bakkali et de Khalid El Bakraoui. Il aurait acheté 14 chargeurs de kalachnikov à l'été 2015 chez l'armurier Dekaise à Wavre, qui auraient été utilisés le 13 novembre lors des attentats à Paris.


Rappel des faits

Le 21 août 2015, Ayoub El Khazzani, un Marocain parti de Bruxelles avait ouvert le feu dans un Thalys peu après son entrée en France, armé d'une kalachnikov et de neuf chargeurs pleins. 

Il avait blessé deux passagers avant d'être maîtrisé par des militaires américains en vacances, évitant un potentiel carnage trois mois avant l'équipée meurtrière des commandos du 13 novembre 2015 à Paris, qui avaient fait 130 morts.

Longtemps silencieux, le tireur, incarcéré en France, a finalement avoué en décembre 2016 qu'il était monté dans ce train sur les ordres du jihadiste Abdelhamid Abaaoud. Homme-clé des attentats du 13 novembre, ce dernier a été tué cinq jours plus tard dans un assaut policier à Saint-Denis, près de Paris.


 

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