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Ce chef d'une organisation de faux papiers et trafic d'être humain était un des hommes les plus recherchés par la police fédérale: il a été condamné

Ce chef d'une organisation de faux papiers et trafic d'être humain était un des hommes les plus recherchés par la police fédérale: il a été condamné
 
 

La cour d'appel de Bruxelles a condamné mardi un homme algérien de 41 ans à une peine de prison de 7 ans, pour avoir dirigé une organisation criminelle qui fabriquait à grande échelle de faux documents d'identité et les écoulait dans des filières de trafic d'êtres humains. L'homme avait été condamné par défaut, en 2014, à 8 ans de détention pour ces faits.

Au début du mois de novembre 2016, il faisait partie des 20 "Most Wanted", les criminels les plus recherchés par la police fédérale dont une liste avait été publiée. Peu de temps après, la police avait pu l'interpeller.

L'enquête au sujet de l'organisation criminelle de Jamal E.H. avait débuté en décembre 2010 avec une demande d'entraide judiciaire émanant des Pays-Bas. Les enquêteurs néerlandais étaient sur la piste d'une bande internationale de trafiquants d'être humains, et avaient observé que des suspects avaient des contacts étroits avec différentes personnes en Belgique, notamment un certain "Zuheir".

L'enquête a ensuite permis de découvrir que cet homme avait des contacts en Belgique avec des individus suspectés de trafic d'êtres humains, et était à la tête d'une organisation menant un vaste commerce illégal de faux documents. Certains se fournissaient en documents volés, qui étaient ensuite confiés à un faussaire.

"Zuheir" avait également des liens en Thaïlande, où un autre faussaire produisait des documents d'identité belges, français et portugais à grande échelle.

L'organisation a été démantelée en mai 2011, et le principal intéressé, entre-temps identifié comme étant Jamal E.H., a été arrêté.

Après paiement d'une caution de 15.000 euros, l'homme a été libéré quelques mois plus tard. Il a ensuite pris la fuite, alors que ses comparses étaient condamnés à des peines allant de 18 mois à 6 ans de prison. Après avoir été condamné par défaut en 2014 à 8 ans, il a fait opposition et a écopé de 7 années de détention en mai dernier, une peine qui a désormais été confirmée en appel.


 

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